COMMUNIQUÉS

Face à la haine, le collectif LilleC et Violette Spillebout, candidate à Lille en 2020, ultra déterminés.

« Rien n’entravera la plus belle de nos libertés : celle de nous réunir et de nous exprimer »

Communiqué de Presse

Ce lundi 6 mai se tenait une nouvelle édition des réunions ouvertes que nous organisons depuis maintenant plus 8 mois avec les habitants. Notre objectif : échanger sur les enjeux de notre ville, parler du quotidien lillois, et ce dans tous les quartiers de la ville.
Hier soir c’était un lieu qui nous accueillait en plein cœur du quartier de Wazemmes, pour parler de la gestion de l’eau, sujet ô combien sensible pour les habitants de Lille et de sa métropole.

Un peu plus de 40 Lilloises et Lillois ont ainsi pu en débattre autour d’un expert venu tout spécialement pour l’occasion,  jusqu’à ce qu’une bande d’individus ne fasse intrusion dans le café, insultant les participants comme les gérants, les provoquant et les menaçant physiquement.

Ce n’est que grâce au calme exemplaire, à la maîtrise des participants et des propriétaires, que l’agression n’a pas dégénéré. Mais de nouvelles menaces sont proférées depuis ce matin sur les réseaux sociaux et sur la toile, à la fois à l’encontre de nos réunions prochaines (« on reviendra chaque lundi ouvert ») et de cet « odieux endroit ». Car au delà de La République en Marche (Violette Spillebout est candidate à l’investiture en vue des municipales), c’est aussi ce jeune établissement innovant (à la fois espace de co-working et bar en soirée), audacieusement situé au cœur d’un quartier mixte, qui était visé. « On est chez nous », « vous n’avez rien à faire à Wazemmes », « on va le fermer ton bar », voilà ce qu’on a aussi entendu.
Plusieurs plaintes sont déposées aujourd’hui, et nous faisons confiance à la justice et aux forces de l’ordre pour neutraliser ces individus, assurer la sécurité des citoyens, et faire valoir le droit.
Nous dénonçons avec la plus grande fermeté ces agissements violents qui deviennent malheureusement récurrents ces derniers mois dans notre pays et ne laisserons jamais quelques factieux qui n’ont pour argument que la haine et pour principe d’action, la violence, entraver la plus belle de nos libertés : celle de l’expression. La candidate a dores et déjà reçu de très nombreux messages de soutien.

Nous ne céderons rien, pas plus en Europe dont nous devons décider du destin prochainement, qu’en France où vient d’avoir lieu un exercice démocratique sans précédent, qu’à Lille, où le débat citoyen et politique en vue des prochaines municipales doit s’exprimer avec sérénité et respect. Faire vivre une expression collective respectueuse des différents points de vue, pour imaginer un projet progressiste et humaniste pour Lille, demeure plus que jamais l’ADN de notre collectif.