COMMUNIQUÉSDROIT de RÉPONSEPRESSE

“Un article au titre accrocheur qui fait payer le prix fort à la transparence”

Communiqué de presse du 04 février 2020

DROIT DE RÉPONSE de Violette Spillebout à Médiapart

Début décembre 2019,  sollicitée pour un “article de décryptage” de Médiacités sur le thème “Comment un candidat qui se présente pour la première fois finance sa campagne?”, j’ai décidé d’être totalement transparente sur le financement de la campagne Faire Respirer Lille et d’ouvrir nos comptes de campagne au journaliste.

L’article de Médiacités a été repris le 3 février 2020 par Médiapart avec un nouveau titre : “A Lille, la candidate LREM explose les dépenses de campagnequi constitue une “Fake News” : cette affirmation est fausse et diffamatoire, car je ne dépasse absolument pas les plafonds de dépenses autorisés et je gère sérieusement ma campagne.

Je tiens donc à rétablir la vérité : le montant de dépenses autorisées maximal est de 311 000 euros pour le second tour de la campagne municipale lilloise. Le plafond de dépenses remboursables du second tour est de 148 000 euros.

Partant pour une campagne gagnante et déterminée, investie par LaREM, j’ai considéré que notre liste arriverait au-dessus des 10% permettant de se maintenir au second tour, j’ai donc envisagé de me maintenir au second tour et emprunté 90% du plafond de second tour à titre personnel, soit 132 000 euros. Les dons reçus étant d’environ 30 000 euros fin décembre, et l’apport des colistiers estimés à 16 000 euros, notre budget prévisionnel de campagne arrive bien à 178 000 euros, ce qui reste largement en dessous du plafond autorisé de 311 000 euros ! Le terme “explose les dépenses” est donc plus qu’inapproprié, il est faux et accusateur.

Je tiens enfin à compléter : les candidats étant actuellement en place disposent de moyens considérables “indirects” pour faire leur campagne. Étant candidate pour la première fois, je ne peux compter que sur l’engagement des citoyens qui ont rejoint Faire Respirer Lille. Nous avons aussi besoin d’un local de campagne pour travailler et animer la dynamique de l’équipe, qui induit des coûts importants dans notre budget.

Par ailleurs, le résultat d’une élection est en relation directe avec le taux de notoriété. Étant candidate pour la première fois, investie par un nouveau mouvement politique, il est donc normal que j’investisse plus que d’autres pour faire croître ma notoriété. La Maire sortante, ancien Ministre, ancien premier secrétaire PS, et candidate à la primaire socialiste pour l’élection présidentielle, dispose par exemple d’un niveau de notoriété nullement comparable au mien, et n’a pas besoin de faire autant de dépenses qu’un nouveau candidat.

Notre budget de campagne n’est ni dispendieux, ni mal géré. Il ne dépasse aucun des plafonds autorisés. Il est le juste reflet du niveau de notre détermination, ainsi que des risques personnels que j’ai décidé de prendre pour m’engager au service des Lilloises et des Lillois.

Ce type d’article au titre accrocheur, voire racoleur, fait payer le prix fort à la transparence.

Violette Spillebout