COMMUNIQUÉS

Pas d’augmentation d’impôts !

Communiqué de Presse du 30 Janvier 2020

« Pas d’augmentation d’impôts ! »  7ème des 10 mesures prioritaires de Violette Spillebout

« Toutes nos propositions sont finançables et financées, sans aucune augmentation de la pression fiscale sur les Lillois(e)s et sans dégradation des finances de la ville. »

« Être candidate à la Mairie de Lille, porter devant les Lillois les 170 mesures du collectif FAIRE RESPIRER LILLE implique une connaissance approfondie des finances de la ville, leur structure, leurs enjeux, les marges de manœuvre possibles. Nous voulons être des élus rigoureux, sincères et porteurs d’un projet basé sur une véritable crédibilité financière. »

Violette Spillebout

Tous les chiffres présentés sont officiels, issus du compte administratif 2018 de la Ville de Lille et du ministère des Finances, avec 2018 en année de référence. 

UNE GESTION À BOUT DE SOUFFLE

  • Des dépenses de fonctionnement trop élevées attestées par la Chambre Régionale des Comptes (CRC) : leur niveau reste « nettement supérieur aux collectivités de taille comparable » selon le rapport de la CRC de juin 2018
  • Un niveau d’investissement dégradé : – 46% par rapport à 2013. Lille se positionne au 15e rang des 20 villes françaises de plus de 100 000 habitants en termes d’investissement 
  • Une dette multipliée par 2,4 entre 2007 et 2018. Lille atteint la 4e marche des villes françaises détenant la dette la plus élevée. A titre de comparaison, nous sommes endettés comme Lyon qui a  trois fois plus d’habitants. 
  • Une fiscalité record : Lille, capitale des impôts locaux : Lille est la grande ville française exerçant la pression fiscale la plus forte sur ses contribuables : ils y sont taxés 47% de plus que la moyenne. Copie de taxes à l’appui, la candidate détaille : “le même appartement de 70 m2, occupé par une personne seule, sera taxé à Lille 300€ de plus qu’à Bordeaux ou à Reims. Pour la maison d’un couple avec trois enfants, ce sera environ 700€ supplémentaires”. 
    • Huit mois après sa réélection et malgré ses engagements, l’équipe sortante annonçait une hausse de 23% de la part “bloc communal” de la taxe foncière des Lillois
    • Pour la taxe d’habitation, le taux 2019 de Lille atteint 33,55%, de loin le taux le plus élevé de toutes les villes de la “strate” (20 villes françaises de plus de 100 000 habitants

LES MARGES DE MANŒUVRE EXISTENT

Nous investirons 30 M€ supplémentaires par an pour les Lillois(e)s, soit 85 M€ par an (contre 55 M€ investis en 2018 par l’équipe sortante). Pour cela, nous allons dégager les marges de manœuvre budgétaires nécessaires pour assumer à la fois le poids des mesures antérieurement décidées par l’équipe sortante et le haut niveau d’investissement que nous ambitionnons, sans dégrader les finances de la ville.”

  • Renégociation avec la Métropole Européenne de Lille (MEL) du périmètre voirie (la voie publique) : 12M€ par an tous postes confondus soit 72M€ sur les 6 ans du mandat. Aujourd’hui pris en charge par la Ville alors qu’il s’agit de dépenses métropolitaines, “cette pratique est pour nous une faute de gestion” indique V. Spillebout. La CRC (en page 38) pointe à juste titre que  « la MEL a compétence en matière de voirie depuis son origine et cette compétence emporte de plein droit celle de la propreté de ladite voirie (…) or cette compétence est assumée en ses lieux et place par la ville de Lille et pèse lourdement sur le budget municipal (…). » 
  • Optimisation de la politique d’achats : sur la base d’une baisse des coûts de 15%, le gain est estimé de 3 à 4M€ par an 
  • Cessions immobilières : 7 à 8M€ par an
  • Accroissement des surfaces taxables et rentrées fiscales supplémentaires de l’Etat : 4M€ par an 
  • Renégociation avec la MEL des “charges de centralité” dans le respect des préconisations de la CRC : « le périmètre d’intervention de la Ville concernant les évènements culturels et sportifs doit être clarifié par une définition de sa compétence par la Métropole (…) » : 15M€ par an 
  • Gestion optimisée de la dette : 400 000€ par an (hypothèse basse)
  • Mutualisation des moyens et achats avec les communes associées de Lomme et d’Hellemmes (et d’autres villes de la MEL) : 1,5M€ par an minimum
  • Lutte contre le gaspillage et les dépenses inutiles avec le “comité anti gaspillage” : 1M€ par an 
  • Et mobilisation des subventions et des co-financements  des fonds européens FEDER (1,4 Milliard d’euros pour les Hauts-de-France !), Etat, Région, Département, MEL et communes partenaires. 

 LE CHIFFRAGE DES MESURES LES PLUS ENGAGEANTES DU PROGRAMME

  • Lille Verte, végétaliser la ville et créer une promenade piétonne de 5 km
    • Voies Vertes Express Végétalisées  (4000 arbres sur 30 km dans les deux sens, réseau cyclable et réfection des trottoirs ) : 22M€
    • Zones piétonnes : pas d’investissement initial important 
    • Forêts et Bioparcs : 3M€ par forêt et 1M€ par Bioparc 
    • les 50 cœurs de verdure : les coûts de réaménagement (voirie, mobilier urbain) seront partagés avec la MEL. Coût estimé pour la Ville : 15M€.
  • La Cité des Arts et du Design dans le Vieux-Lille
    • Le projet est financièrement équilibré avec les 15 étages repris par un acteur privé 
    • Les travaux restant à charge de la Ville sont dédiés à la rénovation de la partie musée, au rez-de-chaussée. Part de la ville estimée à 10M€. 
  • La mise en eau de l’avenue du Peuple belge
  • Miroir d’eau (sur la base de l’exemple de Bordeaux) : 5M€
  • Et remise en eau jusqu’au Pont Neuf : 50M€ co-finançable avec des fonds européens
  • La reprise en main de la sécurité (100 policiers supplémentaires, création d’une brigade de la tranquillité du quotidien, vidéoprotection…) 
  • La nécessaire augmentation des effectifs de policiers municipaux se fera sans surcoût (absorbable sur 2 ans sur la base des 60 départs annuels à la retraite naturels). Les départs à la retraite seront remplacés en suivant le recentrage qualitatif des missions de la Mairie : PAS DE RÉDUCTION d’EFFECTIFS sur le mandat. 
  • Centre de Supervision Urbaine intégré : 750 000€ par an (dépense de fonctionnement) pour les 15 policiers (présence 24h / 24 en 3 X 8 heures) et 10 M€ pour les 500 caméras.
  • Bâtiment affecté à la police municipale : 8 M€
  • Les trois parkings silos démontables aux entrées de villes (1000 places  chacun) : coût estimé à 5000€ / place soit 15M€
  • Les micro-déchèteries dans chaque quartier
    • 120 000€ par unité. Partage de coût avec la MEL (30%) et ville (70%)
  • Les toilettes publiques : il n’en existe que 12 à Lille, contre 150 à Lyon par exemple. Le coût unitaire de toilettes publiques est de 22 500€, soit 337 500€ si nous en ajoutons 15. 
  • La cantine gratuite
    • Pour tous les petits Lillois dès 2021, scolarisés dans les 103 groupes scolaires publics de Lille, Hellemmes et Lomme : 3 à 4 M€ par an en dépense de fonctionnement pour toutes les écoles élémentaires (6 M€ au total quand les écoles maternelles seront intégrées). 

Ce travail a le mérite de livrer une vision précise des finances lilloises et du financement du projet proposé aux Lillois par Violette Spillebout. Comme notre programme, cette étude est le fruit d’un collectif engagé, où chacun a su mobiliser et partager ses compétences, au service des Lilloises et des Lillois, avec les données accessibles.  A l’heure où ces lignes sont imprimées, nous sommes la seule liste à s’être livrée à un tel exercice.

L’équipe Budget du collectif FAIRE RESPIRER LILLE