CONTRIBUTIONS

Contribution ESS : Une micro-déchetterie dans chaque quartier, s’appuyant sur une nouvelle ambition pour l’Économie Sociale et Solidaire à Lille

La mesure numéro 9 du programme Faire Respirer Lille

“A Lille, il est temps d’accélérer le développement de l’ESS car nous avons pris du retard par rapport à Lyon, Paris, Marseille, Nantes, Montpellier, Toulouse, Strasbourg… autant de villes qui se sont engagées avec audace et ont fait de l’ESS le cœur de la transition écologique et solidaire.”

Violette Spillebout

Face à une situation environnementale alarmante à Lille –  faut-il rappeler les chiffres d’exposition aux particules, d’embolie de la circulation, du manque d’espaces verts… dont la majorité sortante est comptable,  face à des inégalités sociales toujours aussi prégnantes, – un Lillois sur quatre vivant sous le seuil de pauvreté sans amélioration depuis que 25 ans – , nous devons, nous Lilloises et Lillois plus que d’autres, trouver de nouvelles solutions sociales, écologiques, concrètes, efficaces, au plus proche des citoyens, et en même temps transformatrices, porteuses de nouveaux modes de production, de consommation, de logement, d’insertion professionnelle et de solidarité.

C’est précisément l’ADN de l’Economie Sociale et Solidaire et de ses entreprises.

C’est précisément l’esprit de notre programme en faveur de son développement.

Face à nos défis écologiques et sociaux, l’Économie sociale et solidaire a une double vertu :

  • Elle porte des solutions innovantes, concrètes, de proximité
  • Elle est transformatrice de nos modes de consommation, de production, de déplacement, de logement…

Elle est donc un atout pour la transition écologique et solidaire de notre ville. Elle est un pilier de l’économie de demain : une économie plus inclusive et plus durable, au service des Objectifs de Développement Durable. 

L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE À LILLE : CONSTATS

La politique municipale actuelle repose sur une vision dépassée, administrée et réductrice de cette économie, isolée des dynamiques nationales et internationales.

Le programme ESS de la majorité sortante  ? 

  • Cinq lignes, c’est dire le peu de considération pour cette économie qui pèse pourtant plus d’un emploi sur 10 dans la Métropole Lilloise.
  • Une vision municipalisée alors que c’est une économie citoyenne : « NOTRE Maison de l’Economie sociale et solidaire », qu’est-ce que cela veut dire ? Celle du maire ?
  • Un manque de vision et de connaissance des enjeux, le programme se bornant à énoncer que « de nouvelles initiatives émergeront avec notre appui ».

Un programme vide de sens, car il est vrai que l’ESS repose sur deux piliers qui ne sont pas naturels à l’équipe sortante : l’initiative citoyenne mais aussi l’entrepreneuriat.

Il est temps d’accélérer.

Nous souhaitons révéler tout le potentiel des acteurs de l’ESS de notre ville, porter une vision entrepreneuriale, soutenant à la fois l’émergence des nouvelles solutions comme leur changement d’échelle. 

“Nous souhaitons sortir de l’instrumentalisation de l’ESS et créer une logique inverse à celle actuelle : nous voulons que les Lillois(e)s proposent, expérimentent, créent et décident, les élus, eux, se mettent à leur service, soutiennent et accompagnent.”

Violette Spillebout

LES MESURES DE NOTRE PROGRAMME

“Dans notre programme, nous proposons une nouvelle ambition pour l’ESS, qui permettra de faciliter les projets, de soutenir l’innovation, et d’impliquer les citoyens dans le développement économique.” 

  • Inscrire dans toutes nos politiques municipales, un volet ESS, un économie qui apporte des solutions nouvelles qui inspirent l’action publique.
  • Créer une plateforme d’accès des entreprises de l’ESS à la commande publique de la ville en partenariat avec la plateforme ESS JO 2024
  • Faire évoluer la Fondation de Lille en une “Fondation pour l’innovation sociale et environnementale” , mobilisant fonds publics (municipaux, BPI, Caisse des dépôts), privés (investisseurs, banques, entreprises mécènes) et citoyens (crowdfunding) pour financer l’amorçage des solutions portées par les entrepreneurs lillois de l’ESS.

“L’ESS n’est pas une économie subventionnée ! Créons un écosystème financier adapté aux besoins de ces entreprises à impact !”

  • Doubler le budget participatif, non pas pour « faire à la place de » , mais pour « amorcer » et « accélérer » des projets pensés par les citoyens.  
  • Créer un incubateur/accélérateur d’innovations sociales : nombre de citoyens souhaitent entreprendre pour le bien commun, ils sont jeunes diplômés, salariés ou sans emploi, talents de tous nos quartiers… tous entrepreneurs sociaux ! 
  • Le futur Hub Lille/Lomme/Hellemmes de l’ESS : 
    • en renforçant les liens et synergies entre les structures existantes (maison Hessel, Bazaar St So,..)
    • en développant une plateforme de référencement des acteurs de l’ESS et de leur écosystème d’accompagnement : facilitons la mise en réseau !
    • en facilitant les coopérations entre ESS et entreprises du territoire (joint venture sociale): faisons de Lille un laboratoire d’une économie plus inclusive et durable ! 
    • en développant le mécénat de compétences et le probono avec les entreprises de la métropole et en lien avec les réseaux entrepreneuriaux.
  • Obtenir le label Territoire French Impact et permettre ainsi à nos associations, entreprises, coopératives,… de bénéficier enfin  comme près de trente territoires français, des financements, des accompagnements développés par cette politique gouvernementale. 

“Cessons de nous isoler par pure idéologie.”

  • Accueillir à Lille des innovations qui ont fait leur preuve
    • Développer par exemple, comme à Paris, des kiosques aux endroits clés de la ville, offrant un accès facile et immédiat aux citoyens à des services à domicile simples : conduite/garde d’enfants, petit bricolage, ménage, etc. Services fournis par des travailleurs indépendants, parfois en réinsertion.
    • Développer aussi le recyclage des dispositifs médicaux (fauteuils roulants, lits médicalisés) tels que développé à Angers : des équipements de qualité pour les personnes en situation de handicap deux fois moins chers. 
  • Recréer de la confiance avec les associations 
    • Sécuriser le fonctionnement en systématisant le Contrat pluriannuel d’Objectif.
    • Reconnaître leur utilité sociale : ne pas les considérer uniquement comme des prestataires, mais les financer pour ce qu’elles sont, des maillons indispensables de la cohésion sociale.
    • Développer le bénévolat, en soutenant les acteurs qui portent des solutions aux nouvelles formes d’engagements citoyens “à la carte” comme par exemple, Benenova.

FOCUS SUR DEUX PROJETS EMBLÉMATIQUES 

1- L’Incubateur citoyen de l’ESS à Hellemmes 

“Je veux offrir à chaque Lillois la possibilité de devenir acteur de la ville.”

Notre incubateur citoyen est la scène du « processus inversé » : contrairement au schéma traditionnel des incubateurs qui « poussent » des projets vers des besoins, notre lieu dédié à la co-construction citoyenne propose une logique inverse : 

  1. Les citoyens partagent leurs indignations et/ou problématiques lors de rencontres dans leurs quartiers et sont invités à transformer leurs “colères” en défis à relever.
  2. Pour répondre à ces défis du « bon sens », ces citoyens trouvent dans notre incubateur tous les outils, les méthodes, les moyens humains et financiers pour passer de l’idée au projet.  Ils co-créent une solution qui répond à leur enjeux et qui vise à améliorer le quotidien de centaines, de milliers de Lillois, et au-delà.
  3. Dès le projet amorcé dans l’incubateur, toutes les structures existantes dans l’écosystème (associations, maisons de quartiers, Euratech, CCI, CMA, Eurasanté,….) sont mobilisées pour passer d’une logique d’expérimentation à une logique d’essaimage voire d’accélération.
  4. Tous les services de la ville passent d’une logique de jury des bonnes idées » à une logique de « je me mets à disposition des citoyens pour donner une chance à chaque expérimentation » (hacker public)

“Inspirons nous des territoires de Figeac, Romans sur Isère, Strasbourg,… où cela a déjà fonctionné !”

Lille peut devenir la capitale de l’intelligence collective citoyenne où chaque compétence est valorisée au service de l’intérêt collectif car nous portons la conviction profonde que les vrais experts de notre ville sont habitants, étudiants, commerçants, enseignants, touristes, entrepreneurs, sans emploi, …

2 – Le projet de micro-déchetterie dans chaque quartier 

Vers une gestion active des déchets

L’évolution des modes de vie et de consommation a donné lieu à un doublement des quantités de déchets générés par les ménages en 40 ans. Chaque Français produit en moyenne 4 à 6 tonnes de déchets par an et leur mauvaise gestion présente des impacts négatifs importants sur l’environnement du fait de la production de méthane, gaz à effet de serre, émanant du stockage et de l’incinération. 

Sur le territoire de la MEL, les chiffres s’élèvent à 651 tonnes par an dont : 406 tonnes de déchets ménagers, 180 tonnes d’encombrants, 5 tonnes de déchets issus de l’activité commerciale, 60 tonnes de déchets municipaux et administratifs.

“Bien sûr les actions citoyennes telles que le “Word Clean Up Day” sont importantes pour créer la mobilisation citoyenne, évidemment que le défi “ville 0 déchet” est notre objectif, mais pour être réellement au rendez-vous de cet enjeu commun, si nous voulons aller plus loin, il nous faut faire preuve dans toute la ville d’audace et d’innovation.” 

Une gestion intelligente et innovante des déchets joue un rôle positif dans la transition écologique et sociale grâce à la valorisation énergétique des déchets, au recyclage et au nouveau « vivre ensemble » induit.

La proposition de mesures fortes sur les déchets est un incontournable d’une politique tournée vers l’avenir écologique responsable. C’est bien notre choix. Notre collectif propose ainsi :

  • La démarche zéro déchet réunissant tous les acteurs du territoire pour un objectif de réduction drastique, main dans la main avec la MEL notamment nos voisins Roubaisiens qui ont largement ouvert la marche sur ce thème
  • La mise en place d’une tarification incitative avec un bonus sur le traitement et la collecte des déchets
  • Le zéro plastique dans les commerces 
  • Une micro-déchèterie dans chaque quartier.

“Une zone urbaine dense, comme l’est Lille, est confrontée à des contraintes fortes pour gérer ses déchets. Le schéma actuel classique basé sur l’apport en déchèterie montre de nombreuses limites et doit évoluer. Les villes denses doivent adapter leur collecte pour améliorer la proximité avec les habitants.”

La collecte des déchets doit s’appuyer sur une complémentarité de différents équipements.

L’ADEME a mené des travaux en avril 2018 et propose dans son rapport « Équipements innovants de collecte sélective en milieu urbain dense », un dispositif reposant sur :

  • Une collecte dans l’espace public et/ou en porte à porte des déchets recyclables volumineux (fibreux, non-fibreux dont verre, textiles, biodéchets)
  • Une collecte mobile pour les déchets dangereux dont les DEEE – Déchets  équipements électriques et électroniques (pour éviter le déplacement systématique dans des déchèteries parfois éloignées)
  • Un regroupement des encombrants dans des locaux libres de l’habitat vertical, et une collecte sur appel des encombrants sur les autres zones (ou un jour par mois dédié à la collecte)
  • Ce dispositif doit pouvoir être complété par des recycleries (des boutiques de déchets) pour favoriser le réemploi. Elles serviront également comme lieux de rencontre et de sensibilisation. C’est ce que nous souhaitons mettre en place dans chaque quartier pour Lille, et qui permettrait aussi de développer les emplois relevant de l’économie sociale et solidaire (ESS).

Le secteur de « la gestion des déchets » emploie 135 000 personnes en France, dans le recyclage ou dans la « proximité » (prévention, médiation, formation…etc). Il s’agit d’un mode d’entreprendre et de développement économique adapté à tous les domaines de l’activité humaine, qui s’est tourné très tôt vers le secteur des déchets car :

  • C’est une économie de l’intérêt général
  • C’est une économie de la transition dans les territoires

Nous nous appuierons aussi sur le Pacte pour la Transition du Collectif pour une Transition citoyenne, publié le 21 novembre dernier et travaillé avec 48 organisations (Alternatiba, Enercoop, Emmaüs Greenpeace, le MES…).

Chaque année, l’observatoire des ressourceries publie un document libre d’accès qui présente les principales données sur l’activité des ressourceries en France. En 2011, les ressourceries ont collecté 18 818 tonnes de déchets. Les activités de vente, réutilisation, réemploi représente un chiffre d’affaire global de 4 907 294 euros. 

“1 300 salariés de ressourceries exercent en France. L’ESS est majoritairement présente sur le réemploi.”

La réussite de la politique des déchets repose sur la participation citoyenne. La mise en place d’une gouvernance, ouverte, collective, certainement connectée, sera un incontournable dans notre stratégie. Il s’agira bien entendu de travailler main dans la main avec les acteurs déjà en marche sur ce type de pratiques, au niveau de la MEL et au niveau national, notamment les représentants des commerçants et entreprises, les associations de Repair cafés, le réseau des Ressourceries, ou les boutiques de vêtements solidaires notamment.

BONNES PRATIQUES INTERNATIONALES 

Selon le rapport de l’ADEME, Rotterdam aux Pays Bas a mis en place, notamment :

  1. des « boutiques de déchets »
  2. des « retourettes »

Concernant la boutique, le fait que les déchets deviennent une ressource permet de changer la vision de l’usager sur ses déchets. 

“Des exemples existent déjà sur Lille. Il s’agit de les mutualiser, de développer, d’innover, d’accompagner.”

Concernant la “retourette”, il s’agit d’un système de collecte urbain situé à côté d’un supermarché où les riverains peuvent venir déposer leurs déchets recyclables. Cette solution existe déjà dans la plupart des supermarchés en France mais reste limitée à quelques très petits flux (ampoules, piles, etc.).La “retourette” dispose même d’un écran de télévision dans ses locaux afin de mettre en place une « compétition » entre les utilisateurs.

En matière de sensibilisation, nous pouvons citer l’association lyonnaise « Mouvement de palier » qui envisage l’ordure comme un vecteur de sociabilité en accompagnant les habitants qui veulent sensibiliser leurs proches à cette problématique. Le mot d’ordre est que « le déchet n’est pas un état définitif, il peut être une ressource ! » 

En matière de mobilisation citoyenne, l’Art, et le Street Art notamment, sera pour nous un levier indispensable de changement de culture vis-à-vis des déchets. Certains street artistes sont engagés pour la transition écologique et pourront créer des dispositifs de sensibilisation citoyenne.

  1. L’artiste de rue Lor – K par exemple réalise des performances à même le trottoir à partir d’encombrants ou de déchets organiques. Bordalo s’est lancé dans la sculpture en créant des œuvres composées intégralement de déchets plastiques
  2. En Belgique, en réponse au concours Liquid City lancé par la triennale 2018 de Bruges, l’Agence d’architecture et de design Studio KCA a conçu une impressionnante sculpture de baleine réalisée à partir de 5 tonnes de déchets plastiques afin de dénoncer la pollution des océans

LES MICRO-DÉCHÈTERIES LILLOISES

Les micro-déchèterie, ou ressourceries, sont complémentaires aux dispositifs de déchèterie “traditionnelles”.

La mise en place de micro-déchèteries véritables « tiers lieux du déchet » peut permettre de revaloriser le « déchet » qui n’est pas un rebut mais une ressource pour créer autre chose.

“Le positionnement est clair : il faut sortir le déchet de sa position de rebut.”

  1. Un lieu de collecte : 

Un déchet ménager spécifique est plus fréquemment produit qu’un encombrant mais il ne nécessite pas des modalités de transport complexes pour l’amener au point de collecte. Ce lieu permet que des personnes qui n’ont ni voiture ni camionnette puissent aller à la décheterie.

  • 1ère famille :

Les déchets « classiques » mal collectés par les circuits actuels (déchets dangereux comme les piles, les accumulateurs, les ampoules ou d’autres types de déchets comme les huiles ménagères, les bouteilles plastiques par exemple) ou ayant un mauvais taux de recyclage (aluminium – 44%, papier -67 %, etc…).

Cette famille doit être traitée par les filières existantes.

  • 2ème famille :

Les déchets pouvant être traités en dehors des circuits classiques (tissus, vêtements, DEEE – 53 % des déchets dangereux, livres, petits mobiliers, petit électro-ménager, etc…). Cette famille doit être traitée par des filières à construire rejoignant l’ESS.

  1. Un lieu “repair-café”, favorisant le lien social

Les micro-déchèteries de quartier peuvent permettre de collecter des déchets peu/moins encombrants que dans les déchèteries traditionnelles en anglant sur la dynamique « repair café ». Chaque micro-déchetterie sera composée d’un lieu d’apprentissage à la réparation, d’autonomisation des publics pour réparer leurs appareils, et redonner vie aux déchets. Lieu également ouvert et servant d’atelier pour les enfants des écoles et des centres sociaux.

  1. Un composteur dans chaque Micro-déchetterie 

L’idée est que pour les personnes qui n’ont pas d’espaces extérieur, des projets participatifs de compostage puissent être mis en place avec les habitants.

  1. Un lieu de sensibilisation avec l’Art & la Culture pour conduire le changement

La création contemporaine peut nous être d’une grande aide pour mobiliser les Lillois, sensibiliser les plus jeunes et valoriser le déchet dans notre municipalité. Il s‘agit de prendre contact avec des collectifs et de monter des projets avec les milieux associatifs, les écoles, les parcs d’entreprises.

CALENDRIER

Trois phases sont à planifier, tout en soutenant de manière très rapide et opérationnelle toutes les bonnes initiatives déjà existantes.

Phase 1 2020- 2021

  1. Douze mois pour constituer une équipe chargée d’établir le programme, faire un état des lieux, valider l’ambition et lancer des démonstrateurs en complément de ceux existant déjà. Cette phase devra bien sûr être menée de façon fortement collaborative avec les acteurs « alternatifs » actuels, tout en consultant les « majors » du secteur
  2. Pendant cette phase, l’invitation, voire l’association de quelques grands experts du « zéro déchet » comme Bea Johnson, des sociologues comme Baptiste Monsaingeon ou encore des élus nationaux ou européens de pays limitrophes déjà benchmarkés sera précieuse.

Phase 2 2021-2024

Après validation de la phase 1, les mois suivants sont ceux du déploiement. Notre volonté étant de travailler avec l’ensemble des parties prenantes, et dans une logique d’amélioration continue.

Phase 3 2024- 2025

La dernière année du mandat doit permettre de dresser un bilan, car nous devons cette évaluation aux citoyens, de consolider les acquis et de communiquer sur les retours d’expérience, en préparant l’avenir.

BUDGET 

Nous avons estimé le coût d’une micro-déchetterie à 120 000€ (partage de coût avec la MEL soit une part ville estimée à 75 000 €).

Pour limiter les coûts, nous rechercherons également des partenariats auprès des acteurs publics tels que l’Assurance Maladie et l’Agence Régionale de Santé (ARS). Les grandes entreprises privées pourraient également participer sous forme de mécénat. Le message est de faire appel à l’innovation et aux circuits courts.

LE MOT DE LA FIN

Après les avoir enfouis et brûlés, il est devenu impératif de réduire, réutiliser, recycler nos déchets. En droite ligne de nos propositions sur le climat, notre projet de micro – déchetterie par quartier, transformant le déchet en ressource notamment énergétique, et alliant déchets et ESS est un projet concret de lutte contre le réchauffement climatique mais aussi de solidarité, de proximité et de création d’emplois.Notre projet permettra aussi d’ouvrir davantage notre ville sur sa région, son pays et sur l’Europe. 

 « Dis moi ce que tu jettes et je te dirai qui tu es ».

“Nous devons être ambitieux et responsables. Pour Lille et les Lillois(e)s, nous visons un changement de méthode et l’atteinte de résultats chiffrés.” 

Lille, le 21 février 2020

Violette Spillebout et tous les contributeurs du collectif FAIRE RESPIRER LILLE