Madame le Maire, Madame la Première Adjointe,
Vous nous proposez de délibérer sur le renouvellement de la convention des Maires pour le climat et l’énergie et sur l’adhésion aux engagements « Cities Race to Zero », en nous présentant les objectifs de la ville, et les engagements qu’une telle convention implique.
Nous saluons, bien évidemment, ces engagements pour lesquels nous voterons favorablement.
J’en profite, bien entendu, pour saluer la visite avant-hier à Lille de notre Premier Ministre Jean Castex, un grand honneur pour notre ville. Une visite exceptionnelle, consacrée à un engagement essentiel pour le climat : celui de participer à hauteur de 120 millions d’euros à la mise en œuvre du SDIT : le schéma directeur des infrastructures de transport de notre métropole : cela représente 55 kilomètres de transports en commun supplémentaires.
Cette aide significative permettra d’accompagner 6 projets de notre métropole, dans le déploiement de nouveaux réseaux de transports collectifs (tramways et bus à haut niveau de service), afin d’améliorer la qualité de l’air et de lutter contre le réchauffement climatique.
Nous notons au passage, que le « mode innovant » prévu par le SDIT pour aller desservir Fives, en clair le projet de téléphérique, n’a pas été retenu dans ces financements.
Nous saluons ce choix, en rappelant l’ambition alternative portée par le collectif Faire Respirer Lille de relier Fives par une passerelle en faveur des mobilités actives (piétons, vélos, trottinettes…), autre pan de la mobilité durable. Nous restons motivés pour travailler à ce scénario alternatif, en lien avec le projet Euralille3000.
A une autre échelle, nous souhaitons également rappeler les ambitions du « Fit for 55 », un ensemble de 12 propositions concrètes, présentées par la Commission Européenne en juillet dernier, et destinées à accélérer la lutte contre le réchauffement climatique, en visant une baisse de 55% des émissions de Gaz à Effet de Serre d’ici 2030.
Or, vous l’indiquez dans la délibération, le Plan Lillois pour le climat a fixé, en juin, une ambition de baisse de 45% des émissions de ces mêmes gaz.
Si l’on veut que notre ville et notre Métropole soient à la hauteur des ambitions nationales et européennes, celles de notre ville ne doivent-elles donc pas être revues à la hausse ?
Je vous remercie.
Violette Spillebout