En Commission des affaires culturelles j’ai pu interroger Régine Hatchondo, la Présidente du Centre National du Livre sur la rémunération des auteurs. Le Ministère de la Culture s’est déjà emparé de la question du partage de la valeur dans le secteur de l’édition, il est nécessaire de continuer nos efforts pour mettre la lumière sur la première industrie culturelle en France !
Merci Madame la Présidente,
Madame la Présidente, je vous remercie pour vos propos éclairants sur le secteur du livre.
Ayant travaillé avec les représentants des auteurs sur leur statut, il me tient à cœur de valoriser la création littéraire française et son rôle essentiel pour l’égalité des chances et l’accès et à la culture.
Le secteur du livre reste la 1re industrie culturelle en France, mais beaucoup d’auteurs se trouvent dans une situation instable et parfois précaire. Depuis des années, se pose la question d’un meilleur partage de la valeur entre les auteurs, les éditeurs, les distributeurs et les libraires.
Des mesures politiques ont été portées ces dernières années en France, s’appuyant notamment sur les missions au professeur Pierre Sirinelli pour accompagner les négociations professionnelles à propos des relations contractuelles entre auteurs et éditeurs. Au niveau européen, la directive européenne de 2019 a inscrit dans les textes que les auteurs doivent être rémunérés de manière appropriée.
C’est dans ce contexte que les auteurs méritent, selon moi, plus de reconnaissance et une meilleure rémunération au sein de la chaîne de valeur de la filière du livre.
C’est le Ministère de la Culture anime les échanges au sein de la filière. Aussi, quelle peut être l’action du Conseil National du Livre en ce sens ?
Je vous remercie.
