Le SNU, c’est bien plus que des activités : c’est une éducation à la citoyenneté, aux valeurs de la République et au vivre-ensemble, à travers le sport, la culture, et l’ouverture aux autres. Comme l’a souligné Gil Avérous
hier, faisons évoluer le SNU, mais ne supprimons pas ce dispositif essentiel pour la cohésion nationale !
Mon intervention :
Monsieur Arenas toute à l’heure disait : « il ne faut pas se tromper de débat ». Je crois que là, quand on entend cette opposition complète au SNU, il ne faut pas se tromper de débat. Sur le concept, je crois presque qu’on peut être d’accord. C’est le sujet de la citoyenneté, de l’éducation aux valeurs de la République au vivre ensemble par le sport, par les activités culturelles, par l’ouverture aux autres, par le dépassement de soi.
Et derrière les oppositions dogmatiques de nos collègues et la suppression totale d’une expérimentation qui est encore en cours, ce qu’on entend, c’est finalement un sujet d’efficacité de l’action publique.
Donc, qu’on ait, et comme le ministre l’a dit hier, la possibilité de faire évoluer ce SNU, de regarder ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas, oui, mais une suppression totale, c’est non.
On a des jeunes de toutes nos régions, moi, dans les Hauts-de-France, des jeunes de l’Aisne qui viennent dans la métropole lilloise pour faire un Service National Universel.
Ils sont élus maire au sein de 171 jeunes qui sont pendant une semaine ensemble. Ils apprennent à prendre la parole en public, à se connaître, à connaître leurs différences.
Je crois que le SNU, plus que jamais, peut montrer qu’on a de la cohésion nationale.
