Suite à la proposition de créer une Commission d’enquête sur les contrôles dans l’enseignement privé, nous avons longuement débattu à l’Assemblée nationale. J’ai rappelé mon attachement à ce que le travail parlementaire soit utile et efficace, et à ce que la commission d’enquête englobe l’enseignement public et privé, sans discrimination. Nous avons voté à l’unanimité. Respect pour les enfants victimes de violences sexuelles, et prévention pour l’avenir.
Oui, merci Madame la Présidente.
Je crois que la qualité et la profondeur de ce débat est assez rare
dans notre commission et dans le calme pour que ça nous permette à tous
de mesurer la responsabilité qu’on a collectivement aujourd’hui.
Moi, je tiens à redire que l’ensemble des collègues ici dans notre groupe et dans
le bloc central, qui se sont exprimés sur la charge ne sont pas des paresseux.
Le sujet, ce n’est pas d’être fatigué ou de travailler. Je ne crois pas qu’on ne
puisse qualifier aucun parlementaire ici, quels que soient les groupes,
de ne pas vouloir travailler le sujet et l’alerte, y compris de la Présidente.
C’est sur la qualité du travail que nous allons pouvoir fournir dans une telle
commission d’enquête, sur un format qui est assez inédit,
où il va y avoir beaucoup de travail, surtout si on étend aux établissements
privés et où il faut effectivement que ce soit efficace.
On est contre la réunionite, on est contre les organismes qui ne servent à rien.
Donc, effectivement, notre préoccupation, c’est bien
qu’on ait un travail efficace.
Moi, je vais vous dire à titre personnel, je me réjouis si on est transformé
en commission d’enquête, parce qu’on sentira plus utile que parfois
dans des débats politiciens ici de posture que nous avons.
En tout cas, moi qui suis élue depuis 2022, ça me pèse très souvent
dans notre fonctionnement.
Donc, si on est utile à ces enfants victimes de violences,
je pense que ça serait une bonne chose.
La seule chose, c’est qu’on doute parfois, et je le dis, Monsieur Vannier,
de l’instrumentalisation politique qui pourra être faite de cette commission.
Et ce sera quelque part votre responsabilité, la nôtre, de faire
en sorte qu’elle travaille sérieusement.
Et puis, sur le fond, moi, je suis très attachée aussi,
comme l’a souligné mon collègue Labaronne, à ce que le périmètre
des établissements publics soit inclus, parce qu’on ne peut pas avoir
une discrimination, à priori, entre les établissements qui auraient fait
des défaillances dans leur contrôle et sur la façon dont l’État le ferait.
Et donc, je pense qu’il faut qu’on ait un champ complet
sur ces contrôles, peut-être en excluant la partie pédagogique ou le contenu
des programmes pour alléger un peu.
Peut-être qu’il y a une formulation à trouver, mais en tout cas, sur tout
le reste, moi, je serai favorable.
– Je vous remercie