ASSEMBLÉE NATIONALECOMMISSION CULTURE & ÉDUCATION

Audition de Bruno PATINO, en commission des affaires culturelles et de l’éducation.

https://twitter.com/VSpillebout/status/1904912406913986794

En commission des affaires culturelles et de l’éducation, j’ai interrogé Bruno PATINO, président du comité de pilotage des États généraux de l’information, ainsi que Anne Perrot, membre du comité, sur la mise en œuvre de leurs recommandations. Quels moyens d’action seront déployés pour assurer que ces propositions se traduisent concrètement dans le paysage médiatique ? Il est essentiel que ces mesures trouvent rapidement une application effective afin de renforcer et garantir l’indépendance et la qualité de l’information.

-Oui, merci Madame la Présidente.

Je vais être très rapide parce que je dois aller en commission finances voter.

Désolé, Monsieur Patino, vous avez insisté majoritairement

sur l’éducation aux médias, aux faits, au libre arbitre et au discernement.

J’en suis convaincue,

nous avons ici en commission mené des missions sur ce sujet et un gros

travail sur les médias et l’information.

Depuis le dépôt de la proposition de loi que j’ai faite avec Jérémie Patrier-Leitus,

nous avons continué à auditionner l’ensemble des professionnels du secteur

et encore cet après-midi, je reçois l’historien Alexis Lévrier.

Et pourtant, malgré vos conclusions, malgré nos actions, rien ne

change encore aujourd’hui.

Donc, quels sont vos moyens d’actions pour faire en sorte qu’au niveau national,

les propositions qui sont partout sur la table puissent être transformées

en action pour protéger nos médias et notre presse.

Merci.

– Je vous remercie.

– Il nous semble que

 que les propositions

qu’on a faites, certes, elles sont détachables, mais malgré tout,

j’ai essayé de dire tout à l’heure qu’il y a beaucoup de propositions qui se

répondent et qui, en fait, forment un tout.

Je pense que l’essence du problème, c’est quand même de régler la question

du modèle économique des médias.

Le grand danger auquel nous sommes soumis, c’est que les médias professionnels sont

très, très mal au point du point de vue économique, que c’est très largement dû

à des changements d’habitudes de consommation, tout simplement, qui ont

été impulsés par l’arrivée du numérique.

Et c’est pour ça que la plupart de nos propositions s’intéressent à cette

articulation entre le numérique, le modèle économique des médias,

les recettes publicitaires, où vont-elles et pourquoi est-ce qu’elles

n’atterrissent pas nécessairement là où on aimerait les voir atterrir.

Donc, je dirais que c’est un peu tout ça à la fois.