La médiatisation de la commission d’enquête est essentielle : elle met en lumière les crimes subis pendant des années par de nombreux enfants. Elle donne aussi la parole aux victimes et aux collectifs qui les soutiennent.
Il existe un décalage préoccupant entre la gravité de certains signalements et leur prise en compte par l’Éducation nationale. La commission d’enquête met en lumière des lenteurs et un manque de coordination qui peuvent fragiliser la protection des victimes.
Nous devons répondre aux attentes des victimes. Cette commission devra aboutir à un plan d’action clair pour que ces crimes ne se reproduisent plus. Tous les acteurs seront auditionnés pour comprendre et faire la lumière sur des décennies de violences subies par des enfants.
L’objectif de cette commission, est de redonner une place à la parole des victimes. Nous avons déjà, avec Paul VANNIER, avancé grâce à cette commission d’enquête avec un objectif clair en tête : comprendre, prévenir, et ne plus jamais laisser faire. Il faudra que l’État soit en mesure de mieux contrôler les établissements scolaires pour que les drames comme ceux de Riaumont ne se reproduisent plus.
Les établissements scolaires sous contrat, financés par l’argent public, ne peuvent pas être laissés sans contrôle. Il faut des vérifications renforcées : sur la pédagogie, les finances, mais surtout sur le climat scolaire, la sécurité et le bien-être des enfants.
