Depuis le début de la commission d’enquête je ne pense pas que le Premier Ministre ait menti. C’est la différence profonde avec mon co-rapporteur Paul Vannier, ce qui ne nous empêche pas de poursuivre sérieusement notre travail au service des victimes.
Le Premier Ministre, François Bayrou, ne s’est pas dérobé devant les questions de la Commission d’enquête. Il a répondu sous serment et avec sérieux lors de l’audition. Son audition a d’ailleurs permis de revenir sur l’inspection qu’il a lancée à Betharram en 1996. Cela nous apporte des enseignements sur les méthodes de contrôle dans les établissements scolaires.
J’espère que toutes ces auditions permettront notamment que la Justice entende mieux les victimes, et ne classe plus les plaintes quand il s’agit de violences sur les enfants.
Notre commission d’enquête est utile déjà maintenant ! Le Premier ministre a pris beaucoup d’engagements contre les violences en milieu scolaire.