Les Échos de la Déesse, comme souvent s’appuient sur les indiscrétions d’autres médias pour feuilletonner au local. Cette fois, ils ont raison en citant L’Express, et en évoquant les pressions exercées sur la commission d’enquête, et en particulier sur moi — en tant que co-rapporteure, et par conséquent en tant que candidate aux Municipales à Lille. Je les confirme. Oui, ces pressions ont bien été réelles. Que ce soit à visage découvert ou dans l’ombre, ceux qui les ont exercées ou fait circuler doivent savoir qu’elles n’ont fait que renforcer ma détermination. On reproche à notre commission d’enquête des questions “trop rudes” ? On m’accuserait de complaisance envers mon co-rapporteur ? Je renvoie ces procès d’intention à leurs auteurs : nos questions sont mille fois moins dures que les témoignages glaçants des victimes de Bétharram, de Riaumont, et de dizaines d’autres établissements où l’impensable a eu lieu. Et le travail en transpartisan sur un sujet aussi douleureux que les violences faites aux enfants devrait être salué plutôt que dénoncé. Moi, je n’ai qu’un seul cap : que jamais ces horreurs ne puissent se reproduire dans une école de la République. Que chaque enfant y soit en sécurité, respecté, protégé. Pour ce qui est des conséquences réelles sur ma candidature à Lille, les menaces grotesques ne m’effraient pas. Notre liste pour les municipales 2026 sera celle de tous les Lillois qui croient au socle républicain, à l’intérêt général, à la dignité en politique. Et ce ne sont ni des cénacles parisiens, ni des calculs partisans, encore moins des coups de pression anonymes, qui décideront de notre ligne collective. Ce sont les Lilloises et les Lillois. Eux seuls.
Malgré la pression, mon cap reste inchangé : protéger les enfants des violences scolaires
