COMMISSION d'ENQUÊTE

Mon passage sur France Inter : pourquoi nous ne devons plus détourner le regard face aux violences scolaires

Parmi tous les moments forts de cette commission, il y a ce déjeuner à Liévin. Quatre hommes, victimes du village d’enfants de Riaumont. L’un d’eux, Bruno, était venu avec sa fille. Il avait 60 ans. Elle en avait 20. C’est là que j’ai mesuré, avec une intensité rare, à quel point une violence subie dans l’enfance ne disparaît jamais. Elle marque une vie entière. Elle se transmet, parfois, malgré soi. Notre devoir, c’est de ne plus détourner les yeux.

Lever la prescription pour certains faits très graves, c’est une demande forte des victimes, entendue tout au long de notre commission d’enquête. Nous proposons d’y travailler à l’Assemblée dans un cadre transpartisan : c’est une nécessité pour faire évoluer la loi.