Conseillère Métropolitaine, au sein du groupe Métropole Avenir, à la Métropole Européenne de Lille.
En étant élus conseillers municipaux de Lille le 28 juin 2020, nous sommes 3 élus du groupe Faire Respirer Lille à être devenus conseillers à la Métropole Européenne de Lille : Ali Douffi, Ingrid Brulant, et moi. Nous avons décidé assez rapidement de rejoindre le groupe Métropole Avenir, sous l’impulsion de Gérald Darmanin.
Le groupe Métropole Avenir est présidé par Marie Tonnerre, maire de Neuville-en-Ferrain. Fort de 32 élus issus de neuf communes, notre groupe est la troisième force politique métropolitaine, derrière le groupe MPC (le groupe du président Castelain, 75 élus), et le MDS de Martine Aubry, 33 élus. Il comprend certes les grandes communes du versant nord-est, Roubaix et Tourcoing, mais aussi plusieurs petites communes, et notre groupe d’opposition lillois.
Il s’est positionné sur des débats majeurs, dès le début de mandat, comme la gratuité des transports, le PCAET, la relance économique, le déploiement de la 5G, le classement de la citadelle au patrimoine mondial de l’Unesco, ou le schéma de réduction des déchets.
La Charte du Groupe Métropole Avenir :
Nous, conseillers métropolitains, sommes les élus de communes petites, moyennes et grandes.
Nous sommes issus de tous les territoires de la métropole, dans leur diversité. Nous nous reconnaissons pour certains dans des partis politiques, pour d’autres nous revendiquons d’être des élus « sans étiquette ».
Ces différences pourraient nous diviser, voire nous opposer. Pourtant, nous faisons le choix aujourd’hui de nous réunir et d’en faire un atout au service de la Métropole Européenne de Lille.
C’est pourquoi nous avons décidé de créer le groupe « Métropole Avenir. Nous nous retrouvons aujourd’hui sur la base de quatre objectifs, qui constituent le fondement de notre engagement métropolitain :
1. Redonner de l’air à la Métropole
Adapter les politiques métropolitaines aux nouveaux enjeux environnementaux et sanitaires n’est plus une hypothèse, c’est une exigence. Transformons le modèle ancien hérité de la communauté urbaine pour répondre aux grands défis de ce siècle.
La question des mobilités est et reste la priorité absolue et doit être traitée comme telle. Garantir un nouvel équilibre entre développement urbain et rural, préserver les espaces de nature et de respiration, réduire l’impact des politiques métropolitaines sur les ressources naturelles, et assurer la neutralité carbone à horizon 2040, sont également au cœur de la mission que nous nous fixons.
2. Rendre de la qualité de vie aux Métropolitains
Vivons-nous mieux dans notre métropole qu’il y a 10, 20 ou 50 ans ? Beaucoup soulignent à raison les fractures qui nous traversent, sociales comme territoriales. Ne nous contentons pas de constater ces différences et de tenter de les contenir : choisissons de nous aligner sur le mieux-disant, pour une métropole systématiquement tirée vers le haut.
Améliorer la qualité de l’habitat dans les secteurs denses comme en milieu périurbain, adapter les espaces publics aux nouveaux modes de vie, préserver des commerces et services de proximité, ou encore garantir la sécurité de chacun, seront les moteurs d’une nouvelle qualité de vie métropolitaine partagée par tous, sans esprit de clocher.
3. Faire rayonner la Métropole
La quatrième métropole de France ne peut plus se satisfaire de figurer régulièrement dans les Top 10 des classements nationaux, parfois même au-delà. En matière de développement économique, d’innovation, mais aussi de culture et de sports, prenons la place qui nous correspond.
Refaisons également de notre métropole multipolaire la locomotive créative et entrepreneuriale de la moitié Nord de la France, et allons enfin au bout de projets d’envergure partagés avec nos voisins belges, néerlandais, anglais notamment.
4. Associer les Métropolitains
Dans chaque geste quotidien de nos habitants, qu’ils ouvrent un robinet ou enfourchent leur vélo, la Métropole est là. Mais en ont-ils seulement conscience ? La MEL reste pour beaucoup une entité vague, lointaine et rarement jugée efficace, malgré tous les efforts conjugués des élus et des agents.
Réparons et fortifions cette relation. Repensons chaque politique publique métropolitaine dans le sens de l’écoute, de la transparence et de la proximité dans nos territoires. Bref, rendons aux habitants la Métropole qui leur appartient, avec comme moteur, l’efficacité de l’action publique, la démocratie ouverte et la réalité des consultations citoyennes.