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Méchante, dure et stressante… Le terrible portrait de Martine Aubry

La maire de Lille vient de l’annoncer : elle brigue une fois de plus sa propre succession. Cette fois-ci, elle fera face à l’une de ses anciennes collaboratrice, Violette Spillebout. Elle n’est pas la seule à être revenue de l’expérience Martine Aubry…

Méchante, Martine Aubry ? Le dur portrait que dressent ses anciens collaborateurs

« J’étais devenu son bras droit opérationnel mais à moment, il y a eu des problèmes d’alignement de fond », reconnaît sobrement Violette Spillebout, candidate LREM à la mairie de Lille et ancienne directrice de cabinet de Martine Aubry. Pour France Info, elle revient sur la relation qu’elle entretient depuis des années déjà avec la dame des 35 heures. Parce qu’elle a fait le choix d’affronter celle qui l’a formée jadis, cette quinquagénaire fraîchement macroniste – elle a rejoint les rangs du parti présidentiel en 2018 – est d’ailleurs accusée de trahison par ses adversaires politiques… Y compris ceux qui ne proviennent pas de la gauche.

Si elle revendique avoir « résisté » à Martine Aubry et explique avoir « exprimé des avis différents », elle est loin d’être la plus virulente au sujet de l’ancienne ministre socialiste, qui vient d’ailleurs d’annoncer dans les colonnes de La Voix du Nord qu’elle briguerait sa propre succession en mars 2020. Elle évoque cependant « quelques frictions mais c’étaient des frictions saines ».

D’autres, qui ont aussi travaillé pour la maire lilloise, n’hésitent pas à frapper plus fort. « Chez Aubry, il y d’un côté les cerveaux et, de l’autre, les petites mains. Elle trouvait que Spillebout était très bien à sa place pour lui porter ses dossiers ou placer les couverts lors d’une réception « , affirme un  » ancien collaborateur » aux journalistes de la radio. De quoi faire de de la « mère emptoire » une femme méprisante et irrespectueuse ? L’intervenant de France Info ne semble pas s’être prononcé, quoique les pro-Spillebout se soient sentis obligés de corrigés.

D’autres attaquent l’édile plus franchement encore. « Martine Aubry, quand elle vous tient, vous souffrez », assène sans ambages un auxiliaire qui a aujourd’hui abandonné son poste. « Elle est dure, stressante, méchante, il n’y a personne qui ne trouve grâce à ses yeux », affirme-t-il encore.
« J’avais un rôle d’adoucisseur de ses relations avec les collaborateurs et les acteurs de la société civile », confirme Violette Spillebout. Et elle d’ajouter : « J’arrondissais beaucoup les angles ».

Planet du 29 novembre 2019