Le fleuve Martine Aubry est en voie d’assèchement. La belle cohorte de 2001 et 2008 quand l’ancienne ministre du Travail triomphait, écologistes, socialistes, communistes, ralliés à son panache rose, s’est effilochée comme la Grande Armée pendant la retraite de Russie. C’est encore loin la Bérézina ? Ces derniers temps, la liste des défections dans son camp s’allonge, la preuve encore avec son ancienne directrice de cabinet, Violette Spillebout, aperçue aux voeux… de l’opposition. Revue des hommes et femmes qui ont lâché Titine de Fer en dix exemples.
Violette Spillebout. Quel châtiment pour trahir Madame Aubry ? On coupe les vivres à la Maison de la Photographie, dirigée par son conjoint (voir cet article). Simple, rapide, spectaculaire. L’ancienne directrice de cabinet était présente aux voeux de l’opposition lilloise à sa Majesté Titine de Fer il y a quelques jours. Un sacrilège. C’est le dernier épisode des Atrides écrit par Martine Aubry. House of Cards n’a rien inventé.