e sénateur LREM estime que la métropole lilloise est « en dehors des radars » en matière de mobilités.
« Quand on doit mettre en avant des façons de faire en matière de mobilités, les élus et les professionnels que j’ai rencontrés renvoient à ce qui se passe à Toulouse, à Lyon, à Marseille, à Strasbourg. Mais pas à Lille. La métropole lilloise est en dehors des radars. » La charge, lourde, est signée Frédéric Marchand. L’ancien maire socialiste d’Hellemmes, devenu sénateur sous les couleurs de la République en Marche, a porté, en compagnie de quelques autres, la loi d’orientation des mobilités au Sénat. Laquelle est actuellement débattue à l’Assemblée nationale.
Pour l’association de réflexions Axe Culture et le collectif LilleC (Violette Spillebout, sa cheffe de file, est candidate à l’investiture LREM pour les municipales 2020 à Lille), le compte n’y est pas non plus : tous les deux parlent d’« une vision en matière d’infrastructures pure qui manque d’ambition économique et écologique pour une métropole européenne ».