Communiqué de presse du 10 janvier 2020, Réaction à l’article de Mediacités du 8 janvier 2020
L’élection d’Emmanuel Macron à la Présidence de la République a provoqué une recomposition profonde et encore inachevée du paysage politique français. Les lignes idéologiques bougent, les partis politiques se reconfigurent, amenant chaque citoyen ou représentant politique à se questionner voire à se repositionner. C’est le propre de toute recomposition.
Mais de la recomposition à la décomposition, il n’y a qu’un pas… qui me semble franchi malheureusement à Lille. Comment dénommer autrement le triste spectacle donné aujourd’hui aux Lillois par celles et ceux qui ont animé pendant toutes ces années la vie politique lilloise ?
Ainsi, que pensent les électeurs de Jean-René Lecerf qui ont cru en votant pour lui en 2014, voter pour un projet alternatif à celui de Martine Aubry, quand le même, 6 ans plus tard, déclare envisager un ralliement à son opposante de toujours ?
Échec à conquérir le beffroi en 2014, puis décomposition des convictions politiques, par aigreur peut-être, par petits calculs sans aucun doute.
Décomposition de l’éthique et des valeurs humaines aussi.
Voilà des mois que Jean-René Lecerf et son collaborateur David Hugoo notamment, poursuivent une insidieuse campagne de dénigrement à mon endroit, jusqu’à affirmer récemment être « rebuté par les méthodes indécentes de Violette Spillebout ». Sans rien préciser, évidemment. Diffamation au sens de la loi.
Le même David Hugoo, drapé de bienveillance démocratique, affirmait pourtant à la Voix du Nord le 13 avril dernier : « À l’heure des Gilets jaunes, alors que plus personne ne respecte la classe politique, on ne peut pas se cracher dessus ainsi. ». Quand l’inconsistance le dispute à l’inconstance.
Engagements reniés, électeurs floués, propos diffamatoires, cela fait des mois que je constate avec dépit cette lente déliquescence politique de celles et ceux qui sont prêts à tout pour que rien ne change, et surtout pas leur rente politique, au risque d’abîmer la démocratie, de faire le lit de l’abstention et du populisme.
Pour les rencontrer chaque jour, je sais que les Lilloises et les Lillois ne sont pas dupes de ces manœuvres de boutiquiers, de ces bassesses d’une inélégance rare : tant d’énergie à démolir, alors qu’il y a tant à faire pour leur quotidien, pour notre ville.
Ils peuvent plus que jamais compter sur moi et les 300 citoyens ayant rejoint mon équipe, pour porter un projet ambitieux pour Lille, leur proposer des solutions concrètes à leurs problèmes et leurs envies, et pour tourner définitivement la page de ces méthodes d’un autre temps…
en un mot pour Faire Respirer Lille.
Violette Spillebout, Candidate à Lille
