Plusieurs de ses réunions publiques ont été perturbées et ont dû être annulées. Elle dénonce de « l’intimidation par la force ».
La campagne pour les municipales de La République en Marche est décidément compliquée. À Lille, la candidate LaREM Violette Spillebout a porté plainte mercredi pour entrave à la liberté de réunion et entrave à la liberté d’expression.
Trois réunions avortées ou purement et simplement annulées en l’espace d’une semaine. Des scènes marquantes et répétées pour la candidate En Marche. Dernier événement en date, c’était lundi soir.
« Je suis arrivée très tôt à cette réunion et très rapidement, alors que nous étions encore peu nombreux, un groupe important d’individus est venu avec une attitude menaçante, des chants, des cris, des insultes, des provocations. Pour moi, c’est de l’intimidation par la force », estime Violette Spillebout.
À l’origine de ces perturbations notamment, les membres d’une page Facebook « Lille Insurgée » qui relaient dates et lieux de réunions d’En Marche. Une plainte a donc été déposée.
L’opposition accuse la politique d’Emmanuel Macron
De la victimisation outrancière répondent certains candidats. Pour Julien Poix, tête de liste la France Insoumise à Lille, le responsable, c’est le chef de l’État.
« Encore une fois, c’est le gouvernement de monsieur Macron qui crée les conditions de ce désordre et qui rend impossible à ses candidats justement la possibilité de faire campagne. Et ça, c’est la conséquence directe des politiques de monsieur Macron qui soutient madame Spillebout ici à Lille », explique-t-il.
Julien Poix
Une nouvelle réunion de la candidate en marche est organisée ce jeudi soir, non sans appréhension.