Mise en cause pour un éventuel conflit d’intérêt quant à sa demande d’un audit de l’Inspection des affaires culturelles du projet d’Institut de la Photographie à Lille, la députée Renaissance a consulté le déontologue de l’Assemblée nationale. Le diagnostic est clair.
L’association Anticor et plusieurs adversaires politiques soupçonnaient un mélange des genres répréhensible. Pour tenter d’enfoncer le clou, certains agitaient même le concept surréaliste d’ »abus de position dominante« …Tout ce qui est excessif n’a aucun sens. Son époux Olivier Spillebout est l’ancien directeur de la Maison de la Photographie, acculée à la fermeture, en conflit ouvert jusque dans les prétoires avec le projet d’Institut pour la photographie, porté par la maire de Lille Martine Aubry et le président Les Républicains Xavier Bertrand depuis 2018. Et qui tarde à démarrer ses travaux d’aménagement après avoir mobilisé 25 millions d’euros d’argent public (nos informations ICI et notre enquête ICI). De quoi légitimer l’interêt à agir. La députée de la neuvième circonscription et ancienne challengeure aux municipales à Lille, a écrit il y a quelques jours à la ministre de la culture pour demander la saisine de l’IGAC. La position de l’époux à la tête d’une association culturelle ne peut entrer en conflit avec les missions de l’élue. Conflit ne veut pas forcément dire conflit d’intérêt.