Les élus de tous bords, les syndicats, une partie du monde économique régional et celui de la santé, se sont retrouvés au sein de l’entreprise pour une table ronde, ce mercredi. Une manière de montrer que la mobilisation ne faiblit pas tout comme la quête d’un repreneur avec une date limite qui reste fixée au 5 janvier.
Une nouvelle réunion s’est tenue mercredi matin au sein de l’entreprise Carelide (quelque 450 salariés), toujours en quête d’un repreneur. Il y avait là notamment Violette Spillebout, députée (Renaissance) de la neuvième circonscription, Étienne Vervaecke, directeur général d’Eurasanté, Éric Durand, maire LR de Mouvaux, Philippe Beauchamps, conseiller régional (UDI) délégué au financement des entreprises, mais aussi le représentant des services du ministère de l’Économie en région, et les services économiques de la MEL et de la région, sans oublier l’ensemble du CSE de l’entreprise et les représentants syndicaux.
Une rencontre appréciée par Laetitia Boumaza, secrétaire du CSE : « Pour nous, élus et salariés, c’est positif de voir autant de soutiens et de mobilisation. » D’autant, rappelle-t-elle, que les élus, notamment, viennent de tous horizons : « On ne fait pas de politique à Carelide. On veut juste apporter de la lumière. » Tout en continuant de souhaiter qu’il y ait un report du délai pour le dépôt des offres – aujourd’hui fixé au 5 janvier – elle confirme que la situation actuelle « reste compliquée » : « La crainte, on l’a tous, mais on se battra jusqu’au bout… »
Pour Violette Spillebout également, cette réunion était positive, avec « des élus qui, quels que soient leurs bords, sont derrière cette entreprise ». Au cours de cette matinée, ont été évoquées les dernières négociations avec Marcopharma, entreprise installée non loin de là, qui devrait rapidement régler à Carelide une créance de 700 000 €. De quoi lui donner de l’air jusque fin janvier. « On active aussi toutes les pistes de reprise », souligne Violette Spillebout, évoquant même le LFB (Laboratoire français de biologie). À la rentrée, les syndicats ont déjà un rendez-vous fixé au 4 janvier avec Fabienne Decottignies, secrétaire générale de la préfecture. Laetitia Boumaza évoque aussi « la demande des élus » de faire venir dans l’entreprise le ministère de la Santé. La mobilisation ne se relâche pas…