COMMUNIQUÉSDROIT de RÉPONSE

Pourquoi ai-je finalement décidé de répondre à Mediacités et à Alexis Lévrier ?

La députée macroniste du Nord Violette Spillebout, rencontrée dans un café lillois en décembre 2024. Photo : Eden Sakhi Momen / Mediacités

Pour être plus précise, et suite à mon passif avec l’ancien rédacteur en chef de Mediacités, je souhaite revenir sur ma décision de m’exprimer à nouveau dans ce média.

En effet, ce n’est pas pour réagir à l’interview d’Alexis Lévrier que j’ai accepté de répondre à Mediacités, j’avais déjà répondu sur mon site en date du 1er décembre, mais parce que la nouvelle rédactrice en chef de Mediacités, Sheerazad Chekaik-Chaila, dont je connais le professionnalisme et l’engagement, m’a informée du départ de son prédécesseur Jacques Trentesaux, et m’a proposé une rencontre suite à mes refus de répondre aux sollicitations de ce média. Elle souhaitait  “aplanir” les relations.

J’ai accepté le rendez-vous avec elle, tout en refusant d’y associer ses confrères Nicolas Barriquand et Benjamin Peyrel, respectivement devenus directeur de la publication et directeur de la rédaction. En effet, tous deux n’ont pas manqué, dans la même veine que leur ancien patron, d’assurer le service après-vente de ses articles accusateurs, en relayant des fausses informations sur les réseaux sociaux.

J’ai pu, lors de cette rencontre avec Sheerazad Chekaik-Chaila, acter mon indignation, notamment sur les articles écrits par Jacques Trentesaux lui-même, sur notre conflit judiciaire, dans lesquels il désinforme et s’auto-congratule.
J’ai ensuite envoyé mon droit de réponse à l’article qui a été publié. J’aurai aussi l’occasion de revenir sur la méthode Médiacités, qui ne donne à lire les droits de réponse de ses contradicteurs que par PDF… 

Cet entretien m’a permis aussi de revenir sur le papier dédié à l’interview de l’historien Alexis Lévrier, écrit par Eden Sakhi-Momen, journaliste en alternance, dont plusieurs affirmations étaient erronées.
J’ai donc accepté la proposition d’interview avec elle et la rédactrice en chef, sur ma proposition de loi sur les médias, afin de pouvoir réagir plus précisément que dans un droit de réponse aux déclarations d’Alexis Lévrier.


Dans cet entretien, j’ai souhaité tout d’abord acter l’erreur de la journaliste, qui m’avait considérée à l’initiative de la réduction du délai de prescription pour la diffamation, alors que l’article de loi venait des sénateurs LR et PS.
J’ai corrigé également le fait que je n’ai pas « plusieurs procès contre Médiacités », mais aucun. Et une seule démarche judiciaire contre Jacques Trentesaux, liée à «ses recherches» de photos intimes me concernant, dont il s’est répandu dans Lille pendant les municipales de 2020, une “pseudo-enquête” perverse atteignant ainsi ma vie privée et ma dignité.

Ensuite, je réagis aux propos de l’historien, en regrettant qu’une personnalité, semble-t-il éminente et reconnue, passe son temps à invectiver des parlementaires sur les réseaux sociaux, plutôt que de proposer son aide, sa vision critique, sa contribution éclairée à un travail législatif en constante évolution. Certes, c’est plus facile d’être un sniper sur Twitter que de se mettre autour d’une table pour travailler.

Bien d’autres acteurs du monde de la presse ont réagi suite à la publication de notre PPL sur le site de l’Assemblée nationale. Mais bien plus sainement : demande d’audition, réunions de travail, contributions écrites, rédaction d’amendements.

Ma porte restera toujours ouverte, y compris à mes opposants !

Cet entretien avec les deux journalistes de Mediacités s’est ensuite poursuivi pour évoquer les prochaines municipales de Lille, puisque le journal a décidé de suivre précisément celles de Lille. J’ai donc répondu, pour un article à paraître début janvier. 

Le sérieux et le professionnalisme de la nouvelle équipe lilloise de Mediacités ne suffiront pas à faire baisser ma vigilance sur la déontologie journalistique et sur le rejet des attaques de certains journalistes liés à ce journal, caricaturales, fausses et partisanes. Je me garde, comme tout citoyen, le droit de m’y exprimer ou pas.

Article Médiacités du 27 décembre 2024 : Violette Spillebout : « Le droit d’agrément est refusé par une énorme majorité des personnes à la tête de médias, privés et publics »