Lors de notre audition, j’ai interrogé le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, sur un point crucial : la prescription des violences sexuelles faites aux enfants.
Trop de victimes pensent encore qu’il est inutile de porter plainte des années après les faits. C’est faux : toute plainte doit être reçue, même si les faits semblent prescrits. Elle peut déclencher des enquêtes, faire émerger d’autres témoignages, et prévenir de nouvelles violences.
Gérald Darmanin s’est dit personnellement favorable à la fin de la prescription pour les crimes commis sur mineurs. Une position forte, attendue par de nombreuses victimes.