Aux côtés de ma collègue Julie Delpech, et avec plusieurs groupes politiques, nous avons largement voté le maintien des crédits du Fonds de soutien à l’expression radiophonique locale. Un signal fort pour nos radios locales, acteurs essentiels de la culture, de l’information de proximité et du lien social.
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« Oui, dans le même esprit et avec cette mobilisation transpartisane pour sauver nos radios associatives. Je défends l’amendement proposée par ma collègue Julie Delpech qui s’était fortement mobilisé l’année dernière pour sauver la baisse de 10 millions d’euros d’aide qui avait été envisagée par le Gouvernement.
Donc là aussi, à la fois pour soutenir l’emploi, pour soutenir tous les bénévoles et tous les projets culturels autour de ces radios associatives dans les territoires ruraux, dans les quartiers politiques de la ville et auprès de tout public, nous sommes nombreux à nous mobiliser pour le maintien des crédits comparables à 2025 dans le PLF 2026.
C’est un coup de rabot qui ne serait pas acceptable et surtout qui mettrait en danger aussi la qualité de l’information puisqu’on est dans un monde où les fake news, la désinformation continuent de se propager. C’est quelque chose qui est considéré comme important pour le Gouvernement. Donc en cohérence, il faut que ce budget soit maintenu pour 2026. Je vous remercie. »
Le PLF2026 prévoyait une baisse de 5,8 % du budget dédié aux aides à la presse, menaçant le pluralisme et la transition numérique du secteur. Mon amendement a été adopté en commission, en transpartisan, pour rétablir les crédits et soutenir l’innovation, la diversité des médias et la vitalité démocratique. Nous voulons tous une refonte profonde et juste de ces aides, pour mieux accompagner les médias émergents et indépendants.
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« Merci Monsieur le Président. Alors cet amendement vise à augmenter de 5,5 millions d’euros les crédits dédiés aux aides à la presse au sein de ce programme afin de compenser la baisse de 5,8% prévue par le PLF 2026. C’est une réduction qui fragiliserait un secteur déjà très confronté à une érosion des recettes publicitaires et à des coûts croissants de diffusion et de modernisation. Les aides au pluralisme, vous le savez, notamment pour tout ce qui est services de presse en ligne, n’ont pas été revalorisées depuis 2021, alors que le nombre de bénéficiaires et de consommateurs augmente. Et le Fonds stratégique pour le développement de la presse, qui est spécifique à la transition numérique et à l’innovation, voit lui aussi cette année, dans le PLF 2026, ses crédits diminuer de 18,5%.
Donc si on est favorable à ce maintien des aides à la presse, je tiens aussi à dire qu’on est nombreux dans cette commission à avoir travaillé sur le sujet aussi de leur refonte. Long sujet, très complexe, mais qui nécessite de mieux aider des médias alternatifs, des médias émergents et peut-être un peu moins des médias qui font partie de gros groupes, qui ont largement les moyens de vivre sans argent public, donc c’est un autre sujet. Soutenir la presse, c’est préserver donc le pluralisme, la souveraineté informationnelle et la vitalité démocratique. On vous demande donc de valider cette augmentation de crédit. »
Le PLF2026 prévoit une baisse de 600 000 € des crédits dédiés à l’éducation aux médias et à l’information. Je milite depuis 3 ans pour l’inverse ! Lutter contre la désinformation est une urgence démocratique ! Mon amendement est adopté en commission pour rétablir les crédits.
Retrouvez l’intégralité de mon passage :
« Merci Monsieur le Président, alors cet amendement est modeste budgétairement mais extrêmement important en termes de symboles parce qu’aujourd’hui le Président de la République Emmanuel Macron est au forum de Paris sur la Paix et il a déclaré les réseaux sociaux ne sont pas faits pour partager de l’information et notre bêtise est là et notre Président de la République a des déclarations très fortes sur la lutte contre la désinformation et les ingérences actuellement.
Il est donc très étonnant de voir que le Gouvernement propose un budget pour lequel cette année, pour le projet de loi de finances 2026, on a une baisse de 600 000 euros des crédits dédiés à l’éducation, aux médias et à l’information qui sont portés à 3,1 millions d’euros et qui sont largement insuffisants par rapport aux besoins qui viennent d’être expliqués par ma collègue.
Donc pour lutter contre l’émergence et la récurrence de ces fausses informations, pour faire en sorte aussi de lutter contre l’embrigadement et contre le harcèlement lié aux réseaux sociaux, il faut absolument soutenir toutes les actions qui, dans les écoles, les collèges, les centres sociaux, les maisons de quartier, peuvent amener chacun à faire un meilleur usage des réseaux sociaux et à garder son esprit critique. Voilà donc pourquoi on a besoin de maintenir ces crédits aux 600 000 euros qui ont été supprimés. »






