Tribune parue dans L’Opinion du 3 février 2025, en réponse aux 3 Députés LFI du Nord
LFI : une haine obsessionnelle contre la police
La dernière sortie des députés de la métropole lilloise LFI Ugo Bernalicis, Aurélien Le Coq et David Guiraud est une provocation de plus : réclamer la dissolution de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) de Lille. Une demande délirante, irresponsable et dangereuse, qui illustre encore une fois l’obsession maladive de LFI contre les forces de l’ordre. Derrière leurs discours grandiloquents, ces élus ne cherchent pas à améliorer la police, mais à la détruire. Leur vision est claire : pas de maintien de l’ordre, pas de forces de sécurité, pas de cadre républicain. Ils ont fait de l’hostilité à la police un axe stratégique, relayant sans cesse les mêmes éléments de langage : “violences d’État”, “racisme systémique”, “barbarie policière”.
Dissoudre la BAC ? Et après ? Laisser les délinquants régner ?
Les BAC ne sont pas des milices privées, mais des unités spécialisées qui agissent là où la délinquance explose. À Lille, et partout, ces policiers en civil traquent trafiquants et agresseurs, ceux qui nous pourrissent la vie. Leur expertise et leur présence sur le terrain ont permis des milliers d’interpellations. Mais cela, LFI s’en moque. Ces députés ne parlent jamais des victimes, des riverains excédés, des commerçants pillés, des habitants contraints de subir la loi des caïds. Non, leur seul ennemi, c’est la police. Faut-il rappeler que ces mêmes élus sont les premiers à exiger des moyens pour lutter contre la criminalité quand cela les arrange ? Que la sécurité est un droit fondamental, et que priver la population d’une police efficace, c’est livrer nos quartiers au chaos ? Que les drames se multiplient dans nos villes, y compris à Lille, encore ce dimanche où un jeune homme a été violemment poignardé dans le métro ?
LFI, un parti qui attise la violence
Ce n’est pas une première. LFI alimente depuis des années un climat délétère contre les forces de l’ordre. Ugo Bernalicis traitait la police de “barbare” en 2019, relayant la rhétorique haineuse de Mélenchon avec son célèbre “La police tue”. Aurélien Le Coq appelle à “désarmer la police”, relayant des messages qui qualifient nos forces de l’ordre de “terroristes d’État”. David Guiraud, lui, martèle que la police est “raciste” et “violente”, tout en soutenant des groupuscules antifas prêts à en découdre. Mais ces élus osent ensuite jouer les victimes quand ils sont pris pour cible. Mélenchon lui-même se plaint de menaces contre lui, alors qu’il passe son temps à attiser la confrontation. Ils hurlent contre la violence politique, mais leur indignation est sélective. Où étaient-ils quand les permanences d’élus étaient attaquées ? Quand des effigies d’opposants étaient brûlées ? Quand Aurore Bergé recevait des menaces contre son enfant ? Silences gênés, justifications alambiquées, voire complicité tacite.
Une obsession anti-flics qui menace la République
LFI ne veut pas améliorer la police, elle veut l’abolir. Mais sans police, qui protégera les Français ? À quoi ressemblera Lille sans la BAC ? Une ville où les délinquants régneront sans entrave ? Où les citoyens, livrés à eux-mêmes, devront subir l’insécurité sans recours ? Les dérives individuelles existent et doivent être sanctionnées. C’est pourquoi l’Inspection Générale de la Police (IGPN) est là. Mais réclamer la dissolution d’une unité policière essentielle est un acte purement idéologique, qui relève du sabotage de l’État de droit.
Moi, j’ai un réflexe clair : faire confiance à la police, tout en exigeant d’elle rigueur et exemplarité. Les députés LFI, eux, ont un réflexe pavlovien : l’accuser systématiquement, jeter l’opprobre sur toute une profession et fragiliser notre sécurité. Je refuse de voir notre police sacrifiée sur l’autel d’une stratégie politique cynique. Ces députés insoumis jouent avec le feu. Leur demande au Préfet du Nord est déplacée, inopérante et indigne.