COMMISSION CULTURE & ÉDUCATION

Retrouvez mes interventions en Commission des affaires culturelles et de l’éducation sur le PLF 2026 pour soutenir la recherche sur les cancers pédiatriques et le budget de nos universités

Pour soutenir la recherche sur les cancers pédiatriques, le Gouvernement a pris l’engagement de porter à 20 millions d’euros l’effort budgétaire. Cet engagement doit être tenu, pour mieux accompagner les enfants malades et leurs parents. Nous votons à l’unanimité l’amendement de Virginie Duby-Muller au sein de la commission Affaires culturelles et Éducation.

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« Juste un mot pour insister sur le fait que dans le cadre de cette recherche, j’entends le sujet qu’il ne faut pas forcément orienter la recherche sur une maladie ou une autre, mais dans le cas des cancers pédiatriques, il y a eu vraiment un double engagement ministériel de porter à 20 millions d’euros les crédits en 2026, comme ça a été rappelé. Et on a un gros effort des CHU en France pour faire une coopération interrégionale pour améliorer le parcours de soins et aussi la coordination de la recherche.

Donc il y a un effort exceptionnel qui est fait par les établissements et je pense vraiment qu’on doit, en l’honneur de tous les parents qui font les combats autour de leurs enfants, soutenir ces 20 millions d’euros qui sont un engagement public pris en 2025. »

A l’Université, les violences sexistes et sexuelles perdurent. De nombreux établissements ne font pas assez de prévention et d’accompagnement des victimes, le budget était insuffisant. Nous sommes tous en soutien de l’amendement présenté par Alexis Corbière, pour renforcer cette politique publique essentielle pour nos protéger nos jeunes.

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« Oui. Une courte prise de parole également pour soutenir cet amendement, parce qu’il y a 3 500 établissements d’enseignement supérieur en France. Et sur cet appel à projet, il n’y a qu’une centaine de projets qui ont pu être sur les budgets des années précédentes soutenus par l’État. Donc on voit qu’il y a besoin non seulement de déployer la formation, la sensibilisation, mais aussi d’accompagner des projets étudiants autour de l’accompagnement de ces victimes ou de futures victimes potentielles. Donc 1,5 million sur le budget, on est quand même nombreux à considérer qu’on peut faire cet effort-là au sein du budget 2026. »

En commission à l’Assemblée nationale, aux côtés de ma collègue Graziella Melchior débat de fond sur la compensation par l’État des nouvelles charges financières de nos Universités : GVT (évolution des charges salariales), coût des retraites, nouvelle complémentaire santé. Certaines universités sont sous-dotées chaque année, comme à Lille ou à Tours. Nous votons en transpartisan pour une compensation de ces surcoûts.

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« Oui, moi, je vais venir, bien sûr, en soutien avec un amendement identique présenté par ma collègue Graziella Melchior. On parle beaucoup des surcoûts des universités qui n’ont pas été compensés par l’État, la GVT, la nouvelle décision sur les complémentaires santé, qui va peser aussi sans compensations sur les universités. Et là, on parle particulièrement de cette hausse de quatre points du taux de contribution aux CAS Pensions, qui est un mécanisme, je le rappelle, par lequel l’État recouvre une partie du financement des régimes de retraite des fonctionnaires.

Donc aujourd’hui, bien sûr, ce mécanisme non compensé, il pèse sur le budget de toutes les universités en France, mais je souhaiterais insister sur les universités dont on a parlé avec Monsieur le ministre tout à l’heure, les universités qui sont le plus en difficulté. Moi, j’étais alertée par le Président de l’université de Lille, qui a de grandes difficultés structurelles par rapport à d’autres universités françaises. Tout à l’heure, mon collègue Christophe Marion a évoqué l’université de Tours, qui sont des universités qui vont encore plus payer le prix de cette non-compensation. »