L’ancienne collaboratrice de Martine Aubry a porté plainte pour « entrave » à la liberté de réunion et d’expression et dénonce le collectif d’extrême gauche Lille insurgée. Elle assure également que des menaces ont été proférées.
Une manière de dénoncer un « harcèlement » et une « incitation à la haine ». La candidate La République en marche aux élections municipales à Lille, Violette Spillebout, a porté plainte pour « entrave » à la liberté de réunion et d’expression mercredi 19 février, après que plusieurs de ses réunions publiques ont été perturbées, voire annulées, par des manifestants dénonçant notamment la réforme des retraites.
« J’ai déposé plainte ce matin au commissariat de police », a déclaré à l’AFP la candidate du parti d’Emmanuel Macron. Violette Spillebout a également envoyé dans la matinée un communiqué à chacun des candidats lillois pour leur demander de « condamner sans réserve ces actions » menées par des personnes qui ont proféré « cris, insultes et menaces ».
L’ancienne collaboratrice de Martine Aubry dénonce notamment la publication, sur les réseaux sociaux, de ses différents rendez-vous de campagne par le collectif d’extrême gauche Lille insurgée. « Nous vous partageons » ces rendez-vous « afin que vous puissiez vous y rendre plus facilement », écrivait lundi, avec un clin d’oeil, le collectif sur Facebook.
La France insoumise réplique
Dénonçant tout « amalgame » entre Lille insurgée et La France insoumise, le candidat LFI à Lille, Julien Poix, a indiqué à l’AFP qu’il porterait plainte « contre toute personne incriminant » les militants mélenchonistes.
Les actions anti-Spillebout « ne sont pas de notre initiative politique », a assuré le candidat. Lui aimerait que « la candidate macroniste appelle également à condamner les yeux crevés et les mains arrachées » lors des manifestations contre le gouvernement.