La réaction sur la prédiction était prévisible. Hier, la députée semblait catégorique en annonçant la dissolution imminente des initiatives qui se réclament du parti La République en Marche. Dont Lille C, celle de sa concurrente Violette Spillebout pour les municipales à Lille qui lui dispute l’investiture LAREM. La mise au point est claire
comme un démenti. » Aucune candidature à la mairie de Lille n’a été remise en cause par notre comité politique départemental« , explique l’antenne nord de LAREM. Et « Il appartiendra à la commission nationale d’investiture de trancher laquelle des candidates sera la mieux placée pour porter un projet de renouvellement…« . Enfin : « Le mouvement a la chance d’avoir deux candidates légitimes pour porter ses couleurs…« . Fermez le ban.
Le texte est cosigné par Christophe Itier, Haut-Commissaire, et 7 parlementaires du Nord, le sénateur Frédéric Marchand et les députés Anne-Laure Cattelot, Brigitte Liso, Christophe Di Pompeo, Laurent Pietraszewski, Gilles Pargneaux, et Charlotte Lecoq. L’un des signataires indique qu’une instance politique ne peut invalider une association, dont l’existence procède d’une liberté fondamentale. L’affrontement entre les deux clans En Marche du département vient donc de monter dans les tours. Et Valérie Petit enregistre un second démenti en quelques mois. En septembre dernier, la députée, entrée très tôt en campagne, avait maladroitement affiché le soutien de plusieurs élus sans les avoir consultés.