L’enquête publique complémentaire du projet s’achève aujourd’hui. Un projet en pleine campagne des municipales lilloises. La candidate Violette Spillebout plonge dans la mêlée de la piscine olympique de la friche Saint-Sauveur et dépose ce matin son mémoire en contribution. “La Friche Saint-Sauveur est le dernier grand espace de nature disponible à Lille », après la Citadelle. Un refrain connu. Raison de plus pour l’entonner à deux.
Selon la candidate Violette Spillebout – qui sollicite l’investiture LAREM-, le projet actuel ne prévoit qu’un « parc Lebas bis », comme celui situé en face de la friche, pas de quoi retourner la tendance en matière de qualité de l’air et de pics de pollution, plaies de la vie urbaine lilloise. Sur les 23 hectares du site à l’entrée sud de Lille, ils préconisent une bonne moitié d’espaces verts sans négliger les 2000 logements qui devront nécessairement monter en hauteur pour libérer de la surface au sol. Pour favoriser l’accessibilité et la mobilité, rien moins qu’une nouvelle station de métro entre porte de Valenciennes et Hôtel de Ville, elle-même connectée à une liaison de tram’bus (qui restent à chiffrer). La candidate stigmatise la politique transports publics de la métropole européenne de Lille qui réduit son contrat avec l’opérateur Ilevia de 10%. ” Où est la vision globale et la cohérence, on dit non au tram, on change les sens de circulation, on bâtit Lillenium (NDLR : un centre commercial Leclerc à Lille-sud), on candidate à capitale verte européenne, on oublie de replanter ne serait-ce qu’un arbre place de la gare ? …“, interroge Violette Spillebout.