Lettre à Marie Pierre Bresson, le 12 décembre 2019
Madame,
Par courrier en date du 10 décembre dernier, que vous avez très largement diffusé dans la presse, vous m’interpellez sur le partenariat politique que j’ai acté avec l’Union des Démocrates et des Écologistes (UDE) dans le cadre des élections municipales à Lille en mars prochain.
Vous me demandez de cesser immédiatement de me prévaloir du soutien de l’UDE, et m’enjoignez à apporter immédiatement un correctif aux documents sur lesquels figurent les logos de l’UDE. Vous affirmez que je prétends indûment avoir reçu le soutien de l’UDE.
Je me permets de vous conseiller de raison garder. Le fait que vous soyez en conflit avec l’UDE ne regarde que vous. Je comprends que vous y voyez votre avenir politique personnel, mais cela ne vous autorise en rien à ces allégations mensongères, techniques bien connue du beffroi de Lille.
Comme vous le savez, l’apposition du logo de l’UDE sur mes documents de campagne aux côtés des autres mouvements qui soutiennent mon projet pour FAIRE RESPIRER LILLE, a été autorisée par Messieurs Christophe MADROLLE et Mathieu CUIP. Outre le fait que ces derniers soient à ma connaissance les personnes déclarées en qualité de dirigeants de l’UDE auprès des services préfectoraux (contrairement à la déclaration que vous avez produite et qui n’a aucune valeur juridique), ils sont également présentés comme tels sur le site internet de l’UDE.
Dès lors, vous comprendrez que, dans l’attente que vous soyez en mesure de produire d’autres éléments contradictoires à valeur probante, je continuerai de considérer l’alliance conclue comme tout à fait légitime.
Par ailleurs, comme vous le savez, suite à la procédure en référé jugée récemment, il semble que des élections internes, sous contrôle d’huissier, soient en cours pour la désignation de la future direction fin décembre 2019. Bien entendu je me conformerai à toute décision issue d’une décision de justice et d’une nouvelle élection.
Cependant, les demandes formulées dans votre courrier le sont d’une manière que je ne peux tolérer. Les tensions internes à votre parti ne doivent pas vous conduire à porter à mon encontre des allégations mensongères et diffamatoires.
Comme vous, il m’importe de mener une campagne dans le respect des concurrents et adversaires, minimum requis pour permettre un débat riche et serein. Le dialogue démocratique engagé avec les Lilloises et les Lillois dans la perspective des prochaines élections municipales mérite mieux que l’agressivité dont vous faites preuve.
Cordialement
Violette Spillebout
Candidate à Lille