COMMUNIQUÉSDROIT de RÉPONSE

Sur les allégations mensongères, les attaques sexistes et la diffamation, je ne lâcherai rien.

Pourquoi un droit de réponse à Médiacités ?

Vous trouverez ici mon droit de réponse relatif à un article écrit par Monsieur Jacques Trentesaux, ayant pour titre ​« les vraies raisons du divorce AUBRY-SPILLEBOUT » publié le 29 mai 2020 sur le site de Médiacités.

J’ai eu l’occasion 3 jours avant sa parution, de répondre aux questions du rédacteur par écrit, et ma lettre, très précise et argumentée, a été publiée dans son article. Cela n’a pas empêché Monsieur Trentesaux, qui souhaitait y révéler “les vraies raisons du divorce Aubry‐Spillebout”, d’y réaliser en fait un véritable plaidoyer contre la Maison de la Photographie et son directeur, qui n’est autre que mon mari, et ce, à quelques semaines du second tour des élections municipales de Lille.

Mr Trentesaux, qui régulièrement dans ses publications ou interventions publiques, érige la déontologie journalistique comme l’un de ses principes fondateurs, ne respecte en réalité aucune règle. Je rappelle par exemple qu’il a décidé de charger un journaliste indépendant lillois du dossier des municipales, tout en sachant qu’il était le conjoint d’une colistière de Martine Aubry. 

En tous cas, pour cet article consacré au couple Spillebout, Mr Trentesaux a pris la plume lui-même…

Sur ses nombreuses allégations, Monsieur Trentesaux n’a pas appliqué ses fameux principes déontologiques, au premier rang desquels le contradictoire. Il a écrit son article comme des vérités, qui en fait sont toutes de fausses informations. Mr Trentesaux a réussi la prouesse d’avoir contacté “presque 20 personnes” (qui souhaitent rester anonymes, c’est bien pratique) sans avoir contacté le principal mis en cause,  notamment sur le volet Maison Photo, à savoir son directeur, Olivier Spillebout.

Je souhaite rappeler ici le contexte dans lequel Mr Trentesaux écrit cet article.

Un entretien très tendu avec Mr Trentesaux le 12 Mars 2020

Dans son article, le récit de Mr Trentesaux laisserait penser que le rendez-vous a eu lieu à son initiative dans un “climat tendu avec Violette Spillebout”, “sur la défensive”. 

La vérité est tout autre, et elle est assez révélatrice des méthodes de Mr Trentesaux : ce rendez-vous du 12 mars a eu en fait lieu à mon initiative, suite à mon mail du 8 mars 2020, dans lequel je m’indigniais au sujet des insinuations et affirmations douteuses, honteuses, à caractère sexuel, que Mr Trentesaux avait formulées à mon encontre, en utilisant des prétextes d’enquêtes journalistiques pour obtenir des entretiens, à plusieurs occasions et auprès de plusieurs personnes à Lille.

Donc en effet, cet entretien était tendu, car je lui ai demandé devant ma directrice de campagne qui m’accompagnait, de justifier ses allégations et ses sales manières, et de cesser cette diffamation qui nuisait à ma réputation, en tant que femme comme en tant que personnalité politique. 

Mr Trentesaux s’est défendu assez maladroitement et a essayé de me déstabiliser, en embrayant sur un autre sujet, celui de la Maison Photo, avec là aussi des allégations diffamantes.

J’ai bien entendu refusé de répondre à ses questions en lui demandant de s’adresser à Olivier Spillebout et j’ai mis fin à l’entretien. Lui ayant demandé également de me poser ses questions par écrit dorénavant, il s’est fortement énervé et est devenu menaçant.  

Un dépôt de plainte pour diffamation

Suite à cet entretien, j’ai décidé de déposer plainte contre Monsieur Trentesaux le 16 mars 2020, quant à ses nombreuses allégations relatives à mes mœurs, que j’ai considérées comme du chantage et du harcèlement. Cette plainte a été retenue par le Procureur et l’enquête est en cours. J’ai également supprimé à ce moment-là Médiacités de mes contacts presse, et n’ai plus invité Mr Trentesaux à aucune de mes communications, ce qui m’a valu à nouveau harcèlement et menaces téléphoniques de sa part.

Des questions écrites après le confinement, pour un article à  charge, déjà écrit

Plus de deux mois et demi plus tard, le 26 mai, Mr Trentesaux est revenu vers moi avec quelques questions par mail. Il  devait être très pressé, car il ne m’a laissé que 2 jours pour lui répondre : “Les questions étant précises et ne nécessitant pas de grands développements, j’ai considéré qu’un délai de 48 heures était suffisant.”. Mr Trentesaux affirmait alors que, peu importe les réponses, l’article sortirait le lendemain. Son article était écrit. Il a été publié le 29 mai, et mes réponses n’y ont été insérées qu’ uniquement sous la forme d’un pdf à consulter indépendamment de l’article.

Un droit de réponse publié 

Raccourcis systématique, témoignages uniquement à charge, déformation des faits, refus du contradictoire, et surtout un nombre sidérant d’erreurs ou de fausses informations dans l’article de Monsieur Trentesaux, ça fait beaucoup.

Mon mari s’estimant diffamé et demandant un droit de réponse, Mr Trentesaux lui a répondu que le droit de réponse ne semblait pas justifié car l’article…. “ne portait pas sur la Maison Photo”. Rappelons que le passage sur la Maison Photo fait  8354 signes sur un article de 18 000 soit pas loin de la moitié, et que dans les 3 questions qui m’ont été posées le 26 mai, deux concernaient ce même sujet.

Mon droit de réponse, ci-dessous, a finalement été publié le 11 juin 2020 sur le site Médiacités.

Mon mari n’ayant pu exercer son droit de réponse, a publié un texte « Les drôles d’enquêtes de Mr Trentesaux » sur le site internet de la Maison de la Photographie. Il a en parallèle porté plainte contre Mr Trentesaux pour diffamation publique.


Droit de réponse à Jacques Trentesaux

Lille, le 9 juin 2020

Monsieur Jacques TRENTESAUX , Directeur de la Publication MÉDIACITÉS

Objet : droit de réponse

Monsieur le Directeur de la Publication,

Je fais suite à l’article dont vous êtes également le rédacteur, ayant pour titre ​« les vraies raisons du divorce AUBRY-SPILLEBOUT » publié le 29 mai dernier sur le site de votre journal MÉDIACITÉS.

En application de l’article 13 de la loi du 29 juillet 1991 sur le droit de la presse, estimant directement et indirectement être gravement mise en cause par votre article, j’entends exercer mon droit de réponse et vous demande donc d’insérer dans votre nouvelle publication à venir ce vendredi 12 mai le texte suivant :

« Dans l’article publié par MEDIACITES « les vraies raisons du divorce AUBRY-SPILLEBOUT » le 29 mai dernier, le journal fait le choix de mettre en avant, à plusieurs reprises « le dossier ultra-sensible de la Maison de la Photographie », afin de me mettre directement en cause, en alléguant pêle-mêle que :

  •  La Maison de la Photographie est « ​une affaire de famille ​» ;
  •  “Les comptes de l’association laissent à désirer, et le fléchage des dépenses est imprécis”
  •  Violette SPILLEBOUT a contesté la réévaluation du prix de cession”
  •  “Le dernier exercice de la structure était lourdement déficitaire”​ (-174.000 € en 2016). Or, la Maison de la Photographie créée en 1997 à partir d’une friche industrielle en ruine, non alimentée en eau et électricité, qui doit son succès à la détermination il est vrai, de mon mari Olivier SPILLEBOUT, n’a rien d’une affaire de famille : cette association est composée de présidents et d’administrateurs successivement engagés et représentatifs, tels que Bertrand de Talhouët, Dorothée Da Silva, Jean-Michel Stievenard, Pierre Coursières, Jean-Luc Monterosso…

L’article omet également d’indiquer que les comptes de l’association sont réalisés par un expert-comptable, et certifiés par un commissaire aux comptes, et que la structure a de surcroît, à sa propre demande, été auditée deux fois par le Cabinet DELOITTE en 2007 et 2017. Ses comptes sont transmis chaque année de façon obligatoire, comme pour toutes les associations subventionnées, aux collectivités territoriales qui y apportent leur concours.

Il est donc inexact d’indiquer que les comptes de l’association laissaient à désirer, ou qu’elle n’aurait pas communiqué aux collectivités des comptes sincères, véritables et certifiés.

L’évaluation du prix de cession du bâtiment initialement voué à la démolition, à dire d’expert nommé par le Tribunal de Lille, plutôt que selon le chiffrage du Domaine, n’a jamais fait l’objet de la moindre contestation.

Enfin, le caractère déficitaire de l’exercice 2016 de la structure, prétendument évalué à -174.000 € en 2016, est tout aussi erroné puisqu’au 31/12/2016, le compte de résultat 2016 présentait un déficit d’à peine 12.444 €.

Plus grave, l’article porte atteinte à également mon honneur et à ma probité en ce qu’il laisse supposer à mon endroit, comme à l’égard de Madame AUBRY, une prétendue infraction de prise illégale d’intérêts, ou même « un délit de comblement de passif ».

Si MEDIACITES a exhumé une note produite en 2012, il a omis la note datée du 7 mai 2013, établie par un avocat spécialiste en droit pénal, et adressée à Madame le Maire, qui précise :

« Avec toutes mes excuses pour les délais écoulés depuis notre entretien, j’ai le plaisir de vous prier de bien vouloir trouver ci-joint la consultation que j’ai établie dans son prolongement, concernant l’éventuelle difficulté qu’aurait posé la situation de Madame SPILLEBOUT vis-à-vis de l’association Maison de la Photographie, et d’un prétendu délit de prise illégale d’intérêts, dont je vous confirme qu’il est totalement inexistant »

Cette note poursuit en ses termes :

« C’est d’ailleurs le cas de la situation de son mari qui ne pose aucun problème juridique particulier, la note était rédigée tout aussi étrangement sur ce point, mais constatant dans le même temps que tout était « normal »… »

S’agissant d’un prétendu « délit de comblement de passif », il est tout simplement absent du code pénal !

Enfin, je n’ai jamais « arraché » la moindre subvention pour la Maison de la Photographie au Conseil Municipal de janvier 2018, puisqu’il ne s’agissait que d’une simple réunion « bilan et perspectives de l’association » avec le service Culture de la Mairie, ce service n’ayant aucun mandat pour annoncer un montant de subventions accordé.

Ceci est d’autant plus vrai que l’issue finale du processus d’instruction de la demande de subvention 2018 de l’association, a été couronnée par un courrier de refus et une non présentation au Conseil Municipal en guise de représailles politiques. »

Je vous remercie de bien vouloir m’accuser réception du présent e-mail, et de bien vouloir me confirmer que ce droit de réponse sera publié.

Je vous prie de croire, Monsieur, en mes salutations cordiales.

Violette Spillebout