COMMUNIQUÉSCONTRIBUTIONS

Reprendre la sécurité de Lille en main

Communiqué de presse du 10 janvier 2020, Municipales #Lille2020, Violette Spillebout a présenté la 5e mesure de son programme en présence de Laurent NUNEZ, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Intérieur :

Reprendre la sécurité de Lille en main : 100 policiers supplémentaires, armement de la police municipale, création d’une brigade de la tranquillité, vidéoprotection, Prévention

“Ma proposition est concrète : des effectifs, et des outils pour travailler efficacement.  Mon objectif ? Une ville apaisée, partout, pour tout le monde, de jour comme de nuit. L’insécurité à Lille est une réalité. Elle est vécue durement, gâche la vie de trop de familles et elle est devenue la préoccupation numéro 1 des Lillois. Je veux rendre aux Lillois leur sérénité. Il est temps de reprendre les choses en main, d’accompagner les efforts de la police nationale et de donner enfin aux policiers municipaux les moyens de leur action. »

Malgré l’engagement de l’Etat et le travail remarquable des policiers, tous les voyants sont au rouge à Lille. Les populations sont excédées : entre 2015 et 2019 les cambriolages, comme les vols dans les véhicules ont explosé (+50%) tandis que les vols avec armes se sont multipliés (+20%). Pourtant ce n’est pas une fatalité : à l’échelle de la métropole, ces chiffres sont tous en baisse. Quand les communes agissent pour leur sécurité et se coordonnent avec la Police nationale, les résultats sont là. 

A Lille, depuis des années, la mairie a laissé l’insécurité filer. Nos policiers municipaux sont engagés, volontaires mais leur nombre est très largement insuffisant : 120 (dont 106 postes pourvus en réalité) pour 232 000 habitants. C’est peu par rapport aux villes de taille comparable (à Amiens, 134 000 habitants : 200 agents). Par ailleurs, Lille ne donne pas à notre police municipale les moyens d’agir : absence d’armement (contrairement aux autres grandes villes), conditions de travail insatisfaisantes et manque de lien avec la police nationale qui minent le travail de ces policiers. Enfin, l’absence de caméras de vidéoprotection dans la ville, dont l’écrasante majorité des communes en France sont équipées, est aussi un frein majeur à l’action des forces de l’ordre et au bon déroulement des enquêtes. 

Ce bilan réclame d’agir avec le seul souci de l’efficacité, sans idéologie.  

  De nouveaux outils à la hauteur des préoccupations des habitants : 

  • Une nouvelle Brigade de la Tranquillité du Quotidien forte de 100 policiers municipaux supplémentaires, mobiles, sur le terrain de 16h à 2h du matin dans toutes les zones sensibles : les zones  de non-droit à l’abandon et les secteurs de vie nocturne comme la rue Masséna, la Place Louise de Bettignies, la Gare Lille Flandres, la Briqueterie à Lille-Sud, la place Caulier
  • 500 caméras de vidéoprotection, parce qu’elles sont utiles aux enquêtes, particulièrement efficaces contre les délits de proximité et les violences urbaines, dissuasives contre les incivilités, mais aussi les infractions du Code de la route. Les caméras collectent aussi des données sur la circulation et peuvent aider à décider d’aménagements. 

“Refusée par la maire sortante par pur dogmatisme, au nom de grands principes qui ne tiennent plus, elle est efficace sous conditions, elle rendra service, pourquoi s’en priver.”

  • L’armement des policiers municipaux, avec formation et évaluation, parce que c’est au Maire de garantir aux agents des moyens de protection adaptés et que cet outil fait l’unanimité chez les syndicats de police. 
  • L’ouverture d’un hôtel de police municipale digne de ce nom (envisagé Porte d’Arras) qui envoie un message clair aux délinquants, doté d’un Centre de supervision urbaine (CSP) à terme partagé avec les autres communes de la Métropole et d’une Maison d’accueil des Victimes (soutien psychologique et accompagnement juridique)
  • Une brigade de police montée à cheval (en complément de la brigade VTT et de la brigade cynophile)
  • La qualité de vie et l’environnement seront également au cœur de l’action des policiers municipaux avec une “police municipale de l’environnement” chargée de lutter et fortement verbaliser les décharges sauvages, les jets de mégots, de surveiller parcs et jardins.
  • Un médiateur de la vie nocturne et des conflits de voisinage dans chaque quartier, au service des habitants
  • Un “Bouton d’alerte commerçants” anti-agression

Pas d’ambition en matière de sécurité sans une prévention renforcée

Violette Spillebout entend renforcer les associations de prévention de la délinquance présentes sur le terrain : “Nous souhaitons nous appuyer sur les centres sociaux, maisons de quartier, clubs sportifs, associations de jeunes, de lutte contre la toxicomanie et l’alcoolisme, pour développer des programmes d’accompagnement à la parentalité et d’éducation à la citoyenneté”. Un programme de “communication non-violente” sera déployé également dans toutes les écoles de la ville, avec des interventions régulières en temps péri-scolaire, pour ré-apprendre aux enfants à se parler avec respect et à dialoguer sans violence : jeux de rôles, résolution de conflits, débats fictifs, improvisation, gestion des émotions.

  Prendre des mesures concrètes sur tout ce qui préoccupe les Lillois

 « La consommation détournée de protoxyde d’azote – on en voit partout à Lille – a des effets désastreux pour la santé. Beaucoup de maires de la métropole ont déjà pris leur responsabilité en en interdisant la vente aux mineurs, pas Lille. En attendant le vote définitif de la proposition de loi, je prendrai un arrêté d’interdiction de vente aux mineurs.” La candidate entend aussi faire respecter l’interdiction de mendicité des enfants dans les transports et les espaces publics en verbalisant les adultes qui entretiennent les réseaux. 

Renforcer les liens entre police nationale et police municipale, pour créer de vrais partenariats de sécurité, utiles et efficaces. 

Violette Spillebout l’affirme « la sécurité n’est pas qu’un sujet national, les maires ont le pouvoir d’agir. Nous allons rechercher toutes les synergies possibles avec l’État, avec les sociétés privées de sécurité. Nous allons renforcer Groupes de partenariats opérationnel, pour réunir tous les acteurs d’un quartier et d’aborder franchement les question de sécurité, dans le cadre d’un Conseil lillois de prévention de la délinquance et de la radicalisation. »