Stanislas Guerini, délégué général de LREM, a assuré jeudi que Violette Spillebout, qui a dit ne « pas du tout » se sentir comme la « candidate macroniste » à Lille pour les municipales alors qu’elle a été investie par le parti, était « extrêmement fière » d’avoir été choisie.
« Ce qu’elle a voulu dire, c’est qu’elle ne veut pas être enfermée dans une bataille d’étiquettes, elle veut porter une candidature de rassemblement« , a insisté Stanislas Guerini sur LCI, précisant avoir « échangé » avec elle mercredi soir.
« Extrêmement fière«
« Évidemment elle est extrêmement fière d’être la candidate de La République en marche, soutenue par un grand nombre de formations politiques« , a-t-il assuré.
Lors d’une rencontre avec quatre journalistes, Mme Spillebout avait déclaré mercredi qu’elle ne se considérait « pas du tout » comme la « candidate macroniste« , assurant ne pas vouloir être « le soldat d’un président de la République tout-puissant« . Avant d’affirmer dans un communiqué transmis dans la nuit de mercredi à jeudi à l’AFP que ses propos – qu’elle n’a pas démentis – avaient été « mal interprétés ».
Disparition des logos
Se disant « fière » d’avoir été investie par LREM en juillet, elle a fait valoir dans ce communiqué qu’elle « ne souhaite pas que l’on (la) réduise à l’étiquette ‘macroniste’ car (elle) se présente avec un collectif de femmes et d’hommes qui incarne dans sa diversité un projet plus large pour Lille« .
« J’assume les logos des partis qui me soutiennent mais désormais, d’ici à la fin de l’année, les logos vont disparaître » des affiches et des tracts et « je serai la candidate ‘Faire respirer Lille' » et non plus LREM, avait dit Mme Spillebout lors de sa rencontre avec les journalistes.
Investie par LREM au terme d’une âpre bataille avec la députée Valérie Petit, elle a depuis reçu le soutien du MoDem, de l’UDI, de l’UDE et du Mouvement radical. Les logos de tous ces partis figurent actuellement, en très petit, sur ses tracts.