Deux réunions publiques de Violette Spillebout ont été annulées en une semaine. En cause ? La présence de manifestants qui tentent d’interpeller la candidate LREM et de perturber sa campagne pour la mairie de Lille. Elle s’apprête à déposer plainte.
Une réunion publique en petit comité. Une autre avortée. Et une candidate aux municipales exfiltrée. Depuis une semaine, des manifestants suivent à la trace l’agenda de Violette Spillebout. Et tentent de l’interpeller, en perturbant ses réunions publiques.
La série d’actions a commencé le mercredi 12 février, lors d’une réunion publique à la Chambre des métiers et de l’artisanat. Près d’une centaine de manifestants – enseignants, étudiants et autonomes – sont entrés dans le bâtiment, au niveau de l’accueil. Leur objectif ? Interpeller la candidate LREM sur plusieurs thèmes, dont le projet de réforme des retraites. Et perturber la tenue de cette réunion publique.
Le lendemain, la présence de manifestants a coupé court à un autre événement de la campagne : la visite de la Grappe, en présence du député LREM Roland Lescure. Et rebelote lundi soir, à l’Oxford, à Wazemmes, où une vingtaine de manifestants seraient, selon la candidate, montés à l’étage du café. Violette Spillebout indique qu’elle devait y recevoir des habitants du quartier, qui étaient, finalement, moins nombreux que les manifestants. « Ils nous ont menacés, nous ont insultés », explique-t-elle. Les manifestants, eux, indiquent avoir crié « Macron démission ! », mais assurent qu’il n’y a eu « aucune menace, insulte ou violence ». La réunion a été annulée.