COMMUNIQUÉSLÉGISLATIVES 2022

Le « quoi qu’il en coûte » de Martine Aubry pour sauver … Martine Aubry

Accord entre le Parti Socialiste et La France Insoumise :

Le « quoi qu’il en coûte » de Martine Aubry pour sauver … Martine Aubry

Il aura donc fallu attendre le jour du conseil national du Parti Socialiste (quelques heures avant qu’il ne valide l’accord avec la France Insoumise) pour que Martine Aubry sorte, hier, de son mutisme, dans un communiqué dont la longueur et les contorsions sémantiques ne sauraient cacher le cynisme politique absolu.

Peu importe que cet accord piétine tout ce qui fonde la social-démocratie, renie son histoire, ses valeurs, ses combats comme il humilie les femmes et les hommes, figures illustres ou militants de l’ombre.

Peu importe que cet accord érige en principe la désobéissance aux règles de l’Europe qui conduira automatiquement à des sanctions financières lourdes contre la France, insoutenables économiquement et in fine à une sortie d’une Union Européenne qui fut pourtant le combat de toute une vie d’un certain Jacques Delors.

Peu importe que cet accord prône une spoliation inconstitutionnelle des revenus par l’impôt, des nationalisations tous azimuts non viables, tout comme un retour à une retraite à 60 ans … toutes mesures qu’aucun gouvernement social-démocrate ne prend dans le monde.

Peu importe que cet accord porte un projet qui tourne le dos à l’universalisme républicain et bafoue la laïcité.

Peu importe que cet accord investisse des candidats qui traitent de « bâtard » le Président de la République ou des candidats condamnés par la justice pour avoir insulté une policière en la qualifiant « d’Arabe de service ».

Peu importe que cet accord stipule porter au poste de Premier Ministre, un Jean-Luc Mélenchon qui conteste la légitimité des élections tant qu’il ne les gagne pas, cautionne voire attise les violences lors des manifestations, agresse physiquement un procureur de la République, insulte ou menace adversaires politiques, journalistes ou simples citoyens en désaccord avec lui.

Tout cela ne comptait déjà pas pour Martine Aubry qui avait soutenu au second tour (comme le Rassemblement National) le candidat LFI aux législatives de 2017 à Lille, Adrien Quatennens.

Tout cela ne compte pas plus aujourd’hui aux yeux d’une Martine Aubry dont la seule préoccupation se résume aujourd’hui à tenter de préserver ce qu’il lui reste de pouvoir, et en l’occurrence de sauver l’investiture PS de son dauphin à la mairie, Roger Vicot, sur la 11ème circonscription du Nord. Et qui par ses prises de position a favorisé et continue de favoriser le développement de l’extrême-gauche dans notre belle ville de Lille.

La politique du « quoi qu’il en coûte » d’Emmanuel Macron a sauvé des emplois, des entreprises, des associations pendant la crise sanitaire.
Le « quoi qu’il en coûte » politique de Martine Aubry tente de sauver … Martine Aubry.
L’histoire jugera. Les sociaux-démocrates et les électeurs aussi.

  • Violette Spillebout – Conseillère municipale et métropolitaine, candidate aux Législatives (Lille #9)
  • Vanessa Duhamel – Conseillère municipale, candidate aux Législatives (Lille #1)
  • Ali Douffi – Conseiller municipal et métropolitain
  • Ingrid Brulant – Conseillère municipale et métropolitaine
  • Bernard Charles – Conseiller municipal
  • Clémentine Dupuy – Conseillère municipale

Martine Aubry invite, à contrecœur, les socialistes à valider l’accord LFI – PS – Voix du Nord du 5 mai 2022