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L'Opinion : «Respirer», le mot tendance des élections municipales 2020

En 2014, lors des précédentes municipales, les candidats voulaient « avancer » ou « vivre », mais toujours « ensemble  ». Cette année, ils veulent « faire respirer » leur ville, autant sur le plan environnemental que sur le terrain démocratique

A Lille, la candidate LREM, Violette Spillebout veut « faire respirer » sa ville, comme les macronistes à Istres et les socialistes alliés aux communistes à Orléans. Même chose à Montpellier. A Reims, le PS joue avec la conjugaison (« Faisons respirer Reims »). A Bordeaux, Vincennes et Annecy, c’est la commune elle-même qui respire grâce à Europe Ecologie-Les Verts pour les deux premières et à La République en marche pour la dernière. A Lyon, le candidat Georges Képénékian (dissident En Marche) a choisi la version nominale « Respirations ».

L’Opinion du 16 janvier 2020