COMMUNIQUÉSMUNICIPALES 2020PROTESTATION ÉLECTORALE

Municipales 2020 : Décision du Conseil d’Etat

Communiqué de Presse  de Violette Spillebout du mardi 20 juillet 2021 

“La décision rendue ce jour par le Conseil d’Etat confirme le rejet de notre requête, en dépit des espoirs fondés que nous pouvions avoir. Ma déception est profonde, mais elle renforce mon engagement politique, au service du renouvellement des pratiques. Nous avons, avec mes colistiers et mon équipe, beaucoup travaillé, sans jamais déroger à nos convictions et nos valeurs. Je suis convaincue que dans la durée, les Lillois reconnaîtront la cohérence de notre engagement pour la démocratie dans notre ville.” déclare Violette Spillebout.

“Lors du jugement au tribunal administratif de Lille, j’avais été très étonnée par la façon dont le rapporteur public avait balayé avec une extrême désinvolture l’ensemble des arguments et des preuves de l’épais dossier que nous avions présenté. Nous avons travaillé des mois pour apporter des preuves sur les irrégularités d’un système que je connais depuis des années, et que nous avons dénoncé, avec des juristes, des anciens magistrats, des avocats extrêmement compétents. La décision du Conseil d’Etat est elle aussi négative, ce qui est totalement incompréhensible et même écoeurant” ajoute-t’elle.

Violette Spillebout, qui a déposé sa requête conjointement avec Louis-Dominique Laugier, colistier de Faire Respirer Lille en 2020 est choquée de cette décision. Elle souhaite rappeler que l’élection a eu lieu en pleine crise sanitaire avec 70% d’abstention ; les Français n’ont plus confiance en la politique et les dernières élections le démontrent à nouveau une abstention record. 

“Normalement, la justice doit être le rempart de notre démocratie, et préserver la sincérité du vote, qui en l’occurrence a été insincère à Lille en 2020. Selon moi, cette décision fait écho à l’immobilisme des institutions politiques et administratives françaises, qui les éloigne tant de l’intérêt des citoyens.

Vous le savez, Martine Aubry n’a pas été réélue avec un large plébiscite, mais seulement avec une avance de 227 voix, réduite à 177 par le Conseil d’Etat, et ce, même sans tenir compte de toutes signatures irrégulières produites.

Nous avons signalé à la justice que Martine Aubry pour son 4ème mandat était soupçonnée d’avoir utilisé des moyens illégaux. Du congrès de Reims aux municipales lilloises, Martine Aubry a une conception très personnelle de la démocratie qui n’est ni celle des Lillois, ni celle que j’entends défendre. Son élection reste illégitime à mes yeux et à ceux de nombreux Lillois”. 

Violette Spillebout regrette que le Conseil d’Etat n’ait pas eu le courage de dénoncer des pratiques qu’elle estime avoir largement prouvées. Elle indique poursuivre son engagement, pour faire de la politique autrement et faire en sorte que les citoyens retrouvent confiance en les institutions.